Rentrée scolaire: des manuels introuvables pour l'enseignement privé

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Revue de presseKiosque360. Cinq jours après la rentrée scolaire, les parents des élèves d'établissements privés paniquent. Certains livres du niveau primaire sont "introuvables" dans les librairies, selon le journal Al Massae.

Le 13/09/2017 à 20h29

"Des milliers de familles en difficulté suite à l'absence de livres" titre Al Massae dans un article de son édition du jeudi 14 septembre, indiquant qu'une "atmosphère de panique règne dans les écoles privées". Les familles ne savent pas à quel saint se vouer tellement leurs inquiétudes sont grandes alors que l'année scolaire a démarré depuis une semaine.

Le journal partage la préoccupation des parents qui ont pris d'assaut les librairies qualifiant cette situation de véritable "crise". Les livres introuvables concernant plusieurs matières dans le primaire, à savoir le français, l'anglais et les mathématiques. Contactée par le360, une source au ministère de l'Education nationale a reconnu ces "dysfonctionnements partiels imprévus". 

Les librairies font endosser la responsabilité de cette crise aux importateurs de manuels et de fournitures scolaires, indique Al Massae. Ces importateurs ont revu à la baisse leurs achats de livres provenant de l'étranger, craignant que les manuels scolaires de cette année ne soient pas reconduits dans les programmes de 2018-2019.

Si l'on croit cette thèse, fort improbable, cela signifie que les importateurs ne pensent qu'à leurs poches et à leurs intérêts, indifférents au sens civique et à la préoccupation des parents. La responsabilité sur ce point relèvera donc du département de tutelle, celui de l'Education nationale, le gendarme de nos écoles, estiment les observateurs.

Les prix officiels des manuels constitueraient un autre problème, les familles les ayant trouvé excessifs, poursuit le journal, sans toutefois fournir de preuves accablantes sur les librairies qui trichent, fraudent et qui s'enrichiraient au détriment du citoyen. Si de tels faits devaient s'avérer, ce serait à la justice d'intervenir et de punir les fraudeurs, affirment les observateurs.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 13/09/2017 à 20h29