Révélations sur le meurtre du journaliste de la MAP

Hassan Shimi, journaliste de la MAP, assassiné à son domicile à Témara.

Hassan Shimi, journaliste de la MAP, assassiné à son domicile à Témara. . DR

Revue de presseKiosque360. Le journaliste photographe de l'Agence Maghreb Presse (MAP), Hassan Shimi, a été assassiné à son domicile, à Témara. Le monde de la presse est sous le choc. Les médias font état d’un crime crapuleux, dans leurs éditions de ce vendredi.

Le 04/05/2017 à 21h00

Le meurtre du journaliste photographe de la MAP, Hassan Shimi, a secoué l’ensemble de la profession. Surtout que le défunt, comme en ont témoigné ses collègues contactés par le360, était connu pour ses qualités humaines. «Il était courtois et humble. Il n’a jamais eu de problème avec personne au sein de l’agence et n’avait pas d’ennemi», nous a déclaré un ami et collègue de feu Hassan Shimi.

Les journaux paraissant ce vendredi 5 mai ont consacré une place à la Une à la triste nouvelle. Ainsi, Al Ahdath Al Magribia rapporte que la découverte, mercredi 3 mai, du cadavre de Hassan Shimi gisant dans une mare de sang, les mains ligotées et le crâne fracassé, a secoué les habitants de Témara. Ses voisins et les habitants de la ville, qui ont appris la triste nouvelle, sont sous le choc.

«La victime n’a pas donné signe de vie deux jours durant. Des membres de sa famille, inquiets, se sont déplacés à son domicile et ont fait la découverte macabre», indique le journal arabophone.

Mystérieux assassinat

La police judiciaire, qui s’est déplacée sur la scène du crime, a constaté des traces de violence sur le corps de la victime. Elle a prélevé les empreintes et tout ce qui pouvait servir de preuve pour élucider ce crime. Le cadavre a été transféré à la morgue et une enquête a été ouverte sur ordre du procureur général.

Al Akhbar souligne que le meurtre du journaliste de la MAP a créé un état d’alerte au sein des services de la police, qui s’évertuent à élucider l’énigme de ce crime. «La manière avec laquelle il a été mis fin aux jours du journaliste montre que le ou les meurtriers ne lui étaient pas étrangers», avance la publication.

Pour sa part, le quotidien Assabah pose la question de savoir s’il s’agit d’un vol ou d’un règlement de comptes. Mais, en évitant les conjectures, le quotidien estime que l’enquête menée par les services de police «déterminera sans doute le mobile du crime et son ou leurs auteurs».

Feu Hassan Shimi était âgé de 56 ans. Il avait rejoint, en 1993, la MAP où il exerçait en tant que journaliste photographe relevant de la Direction de l'information. Il était divorcé et vivait seul. Il a laissé derrière lui deux enfants et de nombreux amis qui le pleurent à chaudes larmes.

Par Khalid Mesfioui
Le 04/05/2017 à 21h00