Saisie de drones qui transportaient du «karkoubi» de Sebta vers la région de Nador

Drone.

Drone. . DR

Revue de presseKiosque360. La police judiciaire de Fnideq a interpelé, ce vendredi, un individu ayant des liens avec un réseau de trafic international de psychotropes. Le mis en cause qui habite dans une région jouxtant la ville occupée de Sebta réceptionnait du «Rivotril» via un drone.

Le 24/09/2021 à 20h39

Les services de sécurité de Fnideq ont réussi, ce vendredi, à résoudre l’énigme de la prolifération des psychotropes dans l'une des régions du nord du royaume en arrêtant le principal suspect d’un réseau qui s’adonnait à ce trafic. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du week end (25 et 26 septembre), que le mis en cause et ses complices utilisaient un drone pour se procurer de grosses quantités de comprimés de «Rivotril». Un médicament antiépileptique appelé communément «Bola Hamra» dont l’usage est détourné en drogue par les jeunes accrocs depuis des décennies.

Les délinquants qui commettent des vols à l’arrachée en utilisant des motos sont très souvent sous l’emprise de ce médicament qui procure à son consommateur une sensation de superpuissance. Pendant leurs investigations les enquêteurs ont été intrigués par l’activité d’un drone dans une région (Oued Addaouiate) limitrophe de la ville occupée de Sebta. Après une surveillance accrue, la police a réussi, ce vendredi, à déjouer une tentative de trafic de 16.200 comprimés de Rivotril que le prévenu avait réceptionné par voix aérienne.

Le quotidien Assabah rapporte que le trafiquant été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête sous la supervision du parquet général. Il faut rappeler que les FAR ainsi que les services de sécurité ont découvert, ces derniers temps, que les trafiquants de drogue et des psychotropes utilisaient des petits avions télécommandés. Au mois de novembre 2020, la police judiciaire avait arrêté, dans une région jouxtant la ville de Sebta occupée, deux accusés impliqués dans le trafic de drogue en utilisant un drone. Les deux mis en cause avait choisi un coin très isolé et loin des yeux de la police pour expédier, par voie aérienne, la drogue vers le préside occupé.

Par Hassan Benadad
Le 24/09/2021 à 20h39