Salé: des étudiants arrêtés après avoir agressé des gens en 4x4

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Revue de presseKiosque360. Une bande criminelle a réussi à brouiller les pistes aux services de la police en élargissant le périmètre de son intervention. L’un des membres s’est rendu à la police faisant tomber ses complices.

Le 30/11/2015 à 10h06

Les services de la police judiciaire à Salé ont mis la main sur une bande criminelle un peu à part. Elle est constituée de six étudiants de l’Institut supérieur de la technologie appliquée, âgés entre 18 et 22, et chapeautée par une personne disposant d’un casier judiciaire. Les membres de cette équipe sont accusés d’avoir exécuté des opérations criminelles graves et des agressions pour vols accompagnées de violence. Les mis en cause ont été transférés à la justice.

Selon “Al Massae”, dans son édition du 30 novembre, les présumés criminels se servaient de véhicules 4x4 pour traquer leurs victimes et les pousser à s’arrêter avant de voler leurs biens. Les premières investigations révèlent que les agresseurs ont perpétré plusieurs actions durant plusieurs mois. Mais au fil du temps, la liste des victimes s’est allongée, faisant de cette bande la cible numéro 1 des services de sécurité, surtout après l’exécution d’une opération près de la gare Salé-Tabriquet la semaine dernière.

D’après les informations qui ont filtré suite aux interrogatoires, les membres de cette équipe, qui habitent au quartier Al-Massira à Rabat, ont réussi à rester hors de portée en diversifiant au maximum les endroits de leurs opérations (Casablanca, Mohammédia, Témara, Salé…), et ce, pour brouiller les pistes aux services de la police.

Après une série d’opérations accomplies sans faute, la présumée bande criminelle a dû mettre ses activités en stand-by suite au tollé suscité par une opération qui a ciblé un ex-footballeur international. Ce dernier a été violenté avant de se faire déposséder de sa grosse moto.

Finalement, l’affaire s’est dénouée d’elle-même après que l’un des membres de la bande s’est rendu à la police en dénonçant ses complices.

Par Ahmed Adoua
Le 30/11/2015 à 10h06