Salubrité: Tétouan se prépare déjà à l'Aid Al Adha

Le360

Revue de presseKiosque360. A près de trois mois de l'Aid Al Adha, les autorités de la ville de Tétouan se penchent déjà sur les conditions de commercialisation des moutons. Mais un texte adopté en Conseil communal ne fait pas forcément l’unanimité.

Le 09/05/2019 à 20h21

Alors que, dans plusieurs régions du royaume, les autorités locales ont les yeux rivés sur le comportement des marchés en cette période de ramadan, celles de la ville de Tétouan se préparent déjà pour Aid Al Adha. La commune urbaine de la ville a, en effet, déjà adopté des textes qui ont pour objectif de réguler la vente des moutons à l’approche de la fête du sacrifice, rapporte Al Akhbar dans son numéro du vendredi 10 mai. L’un de ces textes, souligne le journal, interdit tout simplement la vente de bovins et de caprins, ainsi que de leurs aliments, au sein des quartiers résidentiels de la ville. 

Cette interdiction intervient après la constatation, ces dernières années, d’un véritable problème dans l’organisation des marchés populaires à l’approche de l’Aid Al-Adha, pour ne pas dire une véritable anarchie dont le consommateur est la première victime. D’ailleurs, le Conseil communal de Tétouan a justifié sa décision par la lutte contre certaines pratiques malsaines qui, à l’approche de cette fête, nuisent, entre autres, à la salubrité de la ville. 

Ceci dit, comme le fait remarquer Al Akhbar, à aucun moment le Conseil communal n’a évoqué la situation que connaît le principal marché public de la ville dédié à la vente de bétail, marché qui souffre de graves déficiences en matière d’équipements publics, sans parler des restaurants anarchiques qui se répandent aux alentours et de l’absence d'hygiène. Plusieurs élus avaient, par le passé, tiré la sonnette d’alarme, expliquant que la situation alarmante de ce marché poussait les citoyens de la ville à acheter leurs bêtes dans les commerces qui ouvrent en plein milieu des quartiers. Mais, cette année, ils n’auront vraisemblablement pas cette chance et devront supporter «l’inconfort» du marché populaire… Enfin, si les autorités mettent réellement à exécution le texte qu’elles viennent d’adopter.

Par Fayza Senhaji
Le 09/05/2019 à 20h21