Santé: 27.000 DH/mois pour le traitement de la leucémie au Maroc

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Revue de presseKiosque360. L’Association des malades atteints de leucémie (AMAL) tire la sonnette d’alarme sur le coût exorbitant du traitement de la leucémie myéloïde chronique (LMC).

Le 19/09/2015 à 10h19

Le coût du traitement de la leucémie myéloïde chronique atteint 3500 DH par mois pour des médicaments génériques et 27.000 DH pour des médicaments princeps ou de marque.

Dans son édition de ce weekend (19-20 septembre), le quotidien Al Massae rapporte que plus de 2400 Marocains souffrent de leucémie myéloïde chronique (LMC), selon les estimations du corps médical des centres hospitaliers de Casablanca et de Rabat.

Parmi eux, 1680 peuvent avoir accès aux soins, 638 sont diagnostiqués et seulement 606 ont accès à un traitement adéquat. Autant de raisons pour l’Association des malades atteints de leucémie (AMAL) pour tirer la sonnette d’alarme, souligne la publication.

«Malgré l’existence de traitements efficaces contre la LMC, les patients marocains atteints de cette maladie souffrent de plusieurs freins à une prise en charge correcte de leur maladie», explique un document détaillant la situation de ces malades présenté par l’association.

L’un des problèmes majeurs que rencontrent les personnes souffrant de LMC est lié au coût du traitement. Celui-ci atteint 3.500 dirhams mensuels pour des médicaments génériques et 27.000 DH pour des médicaments princeps ou de marque, précise Al Massae.

A ces frais s’ajoutent les cures chimio-thérapeutiques dont le coût peut atteindre 50.000 dirhams mensuels. «Ni le Régime d’assurance médicale (RAMED), ni les organismes d’assurance maladie ni les assurances complémentaires ne prennent en charge la totalité des frais engendrés par cette maladie», précise l’association AMAL, citée par le journal.

De plus, certains médicaments qui circulent sur le marché national, sont inefficaces, voire nocifs, selon l’association qui appelle le ministère de la Santé à exercer un contrôle plus efficace sur ce type de médicaments.

Enfin, l’association AMAL déplore l’absence d’un registre national qui permettrait de recenser le nombre de cas de LMC au niveau national, mais aussi celle d’une stratégie nationale qui s’insèrerait dans un programme national de lutte contre le cancer, poursuit le quotidien.

Par Samir Chennaoui
Le 19/09/2015 à 10h19