Santé: grève dans les hôpitaux publics les 5 et 6 juin

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Revue de presseKiosque360. Comme annoncé il y a quelques semaines, une grève sera observée aujourd’hui et demain dans tous les établissements de santé et dans tous les services, à l’exception des urgences et des services de réanimation.

Le 05/06/2018 à 00h31

Après les médecins du secteur public, qui ont décidé d’observer une grève de 48 heures à compter de ce mardi, c’est au tour des infirmiers d’annoncer un débrayage, ces 5 et 6 juin, qui paralysera les établissements de santé publique, en protestation contre des conditions de travail qui influent sur la qualité des services rendus aux citoyens, rapporte Al Massae dans son édition de ce mardi 5 juin.

Le quotidien affirme que les infirmiers ont également annoncé leur intention d’observer un sit-in de 9 heures du matin à 16 heures de l’après-midi devant le ministère de la Santé, à Rabat, pour dénoncer «la négligence» de leur cahier revendicatif par la tutelle et l’absence d’une instance nationale des infirmières et des infirmiers garante de leur encadrement et de leur protection, selon le Mouvement des infirmiers et des techniciens de santé au Maroc.

Al Massae indique que le mouvement revendique le bannissement de la marginalisation juridique qui touche les infirmiers et la rectification des écarts injustifiés liés à l’indemnisation des risques entre les professionnels de santé. Le quotidien souligne, à ce sujet, que la prime de risque des infirmiers est de 1400 dirhams par mois, au moment où la même prime s’élève à 5.900 dirhams chez d’autres catégories, sachant que l’infirmier est le professionnel de santé le plus exposé aux risques.

Al Massae signale que le Mouvement des infirmiers et des techniciens de santé revendique le droit de passer les concours de promotion interne tous les 4 ans plutôt que tous les 6 ans, comme c'est le cas actuellement. Sans parler de la nécessité, pour eux, d’augmenter le nombre de postes budgétaires affectés au département de la Santé pour pouvoir à la fois résorber les diplômés du public et du privé et combler la pénurie de cadres.

Par Zineb El Ouilani
Le 05/06/2018 à 00h31