Sefrou: une nouvelle affaire de harcèlement sexuel sur une élève éclate dans un collège

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Revue de presseKiosque360. La brigade de gendarmerie royale de Sefrou poursuit, sous la supervision du parquet compétent, son enquête sur une affaire de harcèlement sexuel sur une collégienne. L’accusé est le directeur de l’établissement. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 21/02/2022 à 19h06

L’affaire de harcèlement sexuel sur une collégienne âgée de 15 ans, dans la zone de Âzaba relevant de la province de Sefrou, fait toujours l’objet d'une enquête menée par la brigade de gendarmerie royale de Sefrou, sous la supervision du parquet compétent. L’accusé dans cette affaire est le directeur du collège où la collégienne-plaignante poursuit sa scolarité en neuvième année.

L’enquête a été entamée par la police judiciaire de Bhalil qui a auditionné le directeur accusé, la plaignante et une autre élève en tant que témoin dans cette affaire. D’après les sources du quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du mardi 22 février, la collégienne a affirmé, dans sa plainte, que «le directeur mis en cause l’aurait invitée dans son bureau, avant de fermer la porte et d'entreprendre de toucher des parties intimes de son corps».

Après l’avoir repoussé et quitté les lieux, «elle a dévoilé à ses camarades de classe ce qui s’était passé», fait savoir le quotidien. C’est ainsi que les élèves de l’établissement ont organisé un mouvement de protestation en guise de solidarité avec leur camarade de classe, ajoute la même source. Le directeur, marié et père de famille, a catégoriquement nié les faits qui lui sont reprochés.

Quoi qu’il en soit, les déclarations des deux parties ont été consignées dans des procès-verbaux, en attendant l’achèvement de l’enquête qui se poursuit sous la supervision du procureur du roi près le tribunal de première instance de Sefrou. La plaignante est soutenue par des associations locales, qui dénoncent les pressions qui seraient exercées sur la famille de la victime pour la pousser à renoncer à sa plainte. Du côté du directeur, l’affaire serait instrumentalisée dans le cadre d’un règlement de comptes, indiquent les mêmes sources du quotidien, sans donner plus de précisions. Autant dire que seule l’enquête approfondie sera de nature à élucider les circonstances entourant cette affaire. 

Par Mohamed Younsi
Le 21/02/2022 à 19h06