Seize affaires de fraude liées aux cartes bancaires traitées à fin mai 2016

Les services de sécurité ont traité 16 affaires d'escroquerie et d'utilisation frauduleuse des données de cartes bancaires appartenant à autrui, d’atteinte aux systèmes de gestion automatique des données, et de piratage des données protégées et codées par des bandes magnétiques des cartes bancaires, lors des cinq premiers mois de 2016, a affirmé mardi à Rabat, le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Cherki Drais.

En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers sur la protection des cartes bancaires de la piraterie, M. Drais a fait état de la présentation à la justice de 29 personnes dont 3 étrangers, et à la saisie de 120 cartes bancaires vierges, de 3 ordinateurs portables et de plusieurs équipements informatiques.

Concernant les mesures prises pour lutter contre ce genre de crimes, il a relevé que le ministère a œuvré à la création de 4 unités spécialisées dans les crimes portant sur les cartes électroniques avec pour mission de recueillir et d’analyser tous les crimes informatiques commis à l’échelle nationale et internationale, outre l’observation et le suivi des crimes contre les systèmes de traitement informatique des données et de terrorisme cybernétique.

Des sessions de formation ont été organisées au profit des agents de la police judiciaire dans le domaine de la lutte contre les crimes ciblant les systèmes informatiques, y compris les cartes magnétiques, a-t-il poursuivi, relevant que le ministère vise à travers ces sessions de formation, à accompagner le progrès numérique et l’essor technologique en matière de nouvelles technologies en vue d’être au diapason du défi sécuritaire dans ce domaine.

Dans le même cadre, Cherki Drais a précisé qu’il est procédé aussi au suivi de la cybercriminalité notamment celle liée aux réseaux de crime organisé et au recueil de preuves numériques pour faire face aux suspects, outre la réalisation de l’expertise technique sur les ordinateurs pour déceler les preuves digitales et numériques et ce dans les laboratoires régionaux d'analyse des traces numériques créées à cet effet à Casablanca, Marrakech, Fès et Laâyoune.