SIEL 2020. Le CNDH est l’ami des enfants

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Au Salon du livre, le stand du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a abrité hier, vendredi 14 février, une conférence-débat sur le mécanisme national de recours pour les enfants victimes de violation de leurs droits. Compte rendu.

Le 15/02/2020 à 15h16

Le CNDH, une institution amie de l’enfant, était le thème de la conférence-débat organisée hier, vendredi 14 février, au Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca.

Les intervenants Abdelkrim Elaazani, du CNDH, et Malika Elatifi, de l’Unesco, étaient invités à présenter et défendre le nouveau mécanisme national de recours pour les enfants victimes de violation de leurs droits. Il s’agit d’une plateforme destinée à recevoir les plaintes des enfants, les écouter et faire entendre leur voix. Ce nouveau mécanisme joue un rôle de médiation et est régi par des articles de loi.

A propos de la jeune fille de Marrakech victime d’abus sexuels, Abdelkrim Elaazani, coordinateur de ce mécanisme, souligne que le Maroc est un Etat de droit et que, dans le respect des institutions, le dossier est entre les mains de la Justice. “Nous n’avons pas été saisis dans cette affaire, mais même dans le cas où nous l’aurions été, nous aurions demandé à la famille de nous remettre tous les documents, les preuves, etc. Et nous aurions envoyé le dossier à la Justice, car c’est à elle de trancher”.

Les enfants sont donc appelés à adresser leurs plaintes au CNDH. "Si un enfant est privé de scolarisation, est sorti de force de l’école pour une raison ou pour une autre, il peut s’adresser à nous", explique Aziza Bekkali Kacimi, membre du CNDH.

Ce mécanisme a été mis en place en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Malika El Atifi, cheffe de la protection de l’enfance au bureau de l’UNICEF au Maroc, a souligné que ce mécanisme a été mis en place entre 2004 et 2019.

Par Qods Chabaa
Le 15/02/2020 à 15h16