Tendance: quand les Marocains se mettent aux trottinettes et aux motos électriques

Avec la hausse du prix du gasoil, un engouement pour les motos et les trottinettes électriques commence à poindre. 

Avec la hausse du prix du gasoil, un engouement pour les motos et les trottinettes électriques commence à poindre.  . Adil Gadrouz / Le360 (capture image vidéo)

Le 13/04/2022 à 18h37

VidéoLes motos et les trottinettes électriques attisent de plus en plus l'intérêt des Marocains en général et des Casablancais en particulier, confient, chiffres à l'appui, deux vendeurs installés dans la métropole économique.

Avec la hausse du prix des carburants, de plus en plus de Marocains choisissent l’alternative électrique, confient deux propriétaires d’un magasin de vente de motos et de trottinettes électriques à Casablanca.

«L’intérêt, qui avait commencé à se profiler il y a quelques temps déjà, se confirme aujourd’hui avec la hausse des prix de l’essence et du gasoil. Il y a une hausse des ventes de 20% par rapport à l’année dernière et un intérêt grandissant d’environ 40%», constate Mohammed Benslimane, responsable d’une entreprise de motos électriques.

Il précise aussi que les motos électriques présentent plusieurs atouts, dont l’économie d’argent: avec une moto à essence: il faut débourser 20 dirhams pour 50 kilomètres, contre 2 dirhams lorsqu’il s’agit d’une moto électrique.

Aziz Benslimane, vendeur de trottinettes électriques, souligne que ce moyen de transport a de plus en plus de succès. «Il y a une tendance, celle de prendre sa trotinette électrique, la placer dans le coffre de sa voiture puis l’utiliser dans ses trajets en ville», explique-t-il. Selon ce revendeur, «la trottinette électrique se charge dans une prise normale et possède une autonomie de 45 km, à savoir 6 heures, tout en sachant que pour 50 kilomètres il faut compter deux dirhams d’électricité».

Ali Hammouch, a sauté le pas. Détenteur d’une voiture qui consomme beaucoup d’essence, il a décidé d’acquérir une trottinette électrique.

«C’est pratique, je la plie et je la place dans le coffre de ma voiture. Une fois en ville, je poursuis mes multiples trajets en trottinette. Je gagne du temps et je fais des économies. Avec six heures d’autonomie, je peux circuler sur 30 km en ville», explique-t-il.

Par Amine Lamkhaida et Adil Gadrouz
Le 13/04/2022 à 18h37