Terrorisme. Un présumé jihadiste d'origine marocaine arrêté à Madrid

Arrestation d'un présumé jihadiste à Madrid (Archives).

Arrestation d'un présumé jihadiste à Madrid (Archives). . DR

La police nationale espagnole a procédé, mardi à Guadalix de la Sierra, dans la province de Madrid, à l'arrestation d'un homme d'origine marocaine soupçonné d'appartenir à une organisation terroriste, rapporte, vendredi 5 juin, le journal espagnol "ABC".

Le 05/06/2020 à 16h09

"Le Commissariat général à l'information de la police a arrêté aux premières heures de la matinée de mardi dans les hauts plateaux du nord de Madrid un dangereux djihadiste d'origine marocaine résidant en Espagne", indique le média espagnol, notant que, d'après des sources consultées, "l'individu en question avait pour objectif de commettre un attentat quand l'occasion se présente".

Le mis en cause faisait l'objet, depuis plusieurs mois, d'une enquête menée par la police, qui a révélé qu'il s'est radicalisé davantage au cours de cette dernière phase de l'état d'alerte, au point d'"avoir prêté serment d'allégeance à Daech (...) Ainsi, il a fallu le neutraliser", a expliqué la même source au journal.

Le détenu est accusé d'appartenir à une organisation terroriste, poursuit le quotidien, relevant qu'il s'agit de la troisième opération antiterroriste menée par la police depuis la déclaration de l'état d'alerte pour contenir la propagation de la pandémie de coronavirus en Espagne.

"Il avait plusieurs faux profils sur une plate-forme principalement consultée par les musulmans dans laquelle il écrivait des messages tels que Merci Allah pour le coronavirus qui ravage l'Europe, prenez plus d'Espagnols et d'infidèles".

La perquisition du domicile du détenu a permis à la police de trouver plusieurs matériaux et supports informatiques, dont un "manuel de fabrication d'explosifs", relève la publication. "C'est une personne très dangereuse; peut-être même plus que nous ne le savions", ont estimé les sources consultées par ABC, ajoutant "il y a beaucoup de preuves contre lui, qui ont été renforcées par la perquisition de son domicile".

Par Rahim Sefrioui
Le 05/06/2020 à 16h09