Tiznit: une Belge accuse un investisseur marocain de lui avoir dérobé 10 millions de dirhams

DR

Revue de presseKiosque360. Une ressortissante belge accuse un investisseur marocain de lui avoir escroqué pas moins de 10 millions de di. Le ministère de la Justice a donné ses instructions pour donner toute l’importance à cette affaire. Sollicités, les services d’Interpol mènent l'enquête.

Le 23/11/2016 à 23h02

Des instructions ont été données par le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid, pour accorder un grand intérêt à l’affaire d’une citoyenne belge qui a accusé un investisseur marocain de lui avoir maraudé le montant de 10 millions de dirhams, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 24 novembre. Et d’ajouter qu’Interpol, qui a réceptionné un mandat de la part du ministère marocain, recherche activement l’accusé. Selon Al Ahdath, l’accusé, qui a ressenti l’étau se resserrer autour de lui au vu des appels incessants de sa partenaire/victime, s’est envolé à l’étranger, bien avant la réaction judiciaire de la plaignante et le mandat d’arrêt diffusé à son encontre et avant même qu’il ne soit interdit de quitter le territoire national. La plaignante, qui avait menacé d’observer un sit-in devant le tribunal de première instance de Tiznit, poursuit le journal, a réclamé justice contre l’investisseur marocain à qui elle avait confié des sommes colossales, estimées par le journal à 10 millions de dirhams, dans le cadre d’un projet d’investissement au Maroc dont l’accusé avait dépensé les sommes dans les casinos d’Agadir, comme le fait remarquer le journal. La présumée victime était venue à Tiznit, il y a d’une semaine de cela, pour prendre connaissance des développements de son procès contre son présumé escroc, sauf qu’elle ne pouvait plus attendre sa présence au tribunal, en raison de sa fuite à l’étranger, ce qui l’a poussé à divulguer les péripéties de son affaire aux médias, écrit Al Ahdath. L’histoire de la ressortissante belge avec le faux investisseur marocain remonte, comme le rapporte Al Ahdath, à 2011. Ils avaient fait connaissance par le biais d'Internet où l'investisseur annonçait sa volonté de développer quelques projets relatifs à la location de voitures dans certaines villes marocaines, dont Tiznit, Marrakech et Essaouira. La plaignante raconte ainsi qu’elle avait cru en cette offre et, au fil des jours, les contacts se multipliaient et le «partenariat» se raffermissait, sauf que l’accusé avait abusé de sa confiance et s'était éclipsé une fois qu'elle avait décidé de s’enquérir des projets de près, conclut le journal.

Par Mustapha Nouri
Le 23/11/2016 à 23h02