Trafic: la gendarmerie sur la piste de 130 véhicules 4x4 volés en Europe

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Revue de presseKiosque360. La brigade nationale de la gendarmerie royale a ouvert une enquête sur un trafic de véhicules volés en Europe et vendus comme neufs à Khémisset et Casablanca. Plusieurs dizaines de personnes se sont déjà vu saisir leurs voitures.

Le 31/10/2016 à 10h40

La brigade nationale de la gendarmerie royale est sur les traces de 130 véhicules de type 4x4 ou SUV, qui auraient été introduits au Maroc après avoir été volés en Europe. C’est en tout cas ce que rapporte Al Akhbar dans son édition du lundi 31 octobre. Le journal explique que cette brigade mène depuis plus de trois mois une enquête sur cette affaire de véhicules volés.

Au départ, c’est une correspondance d’Interpol qui a mis la puce à l’oreille de la gendarmerie royale. Des véhicules neufs volés, d’une marque connue, sont entrés en 2013 dans le royaume et ont été vendus à des particuliers avec des documents falsifiés.

Les sources du quotidien précisent que la gendarmerie royale a déjà pris contact avec plusieurs centres d’immatriculation afin de récupérer les dossiers de ces voitures et de voir s’ils permettent de remonter la filière de ce trafic.

Les mêmes sources indiquent que le seul centre d’immatriculation de Khémisset a reçu vingt-six demandes de la part de la gendarmerie. Dix-huit dossiers ont déjà été transmis tandis que huit autres sont à ce jour introuvables. C’est à Khémisset, mais aussi à Casablanca, qu’aurait été écoulée la plus grande partie de ces voitures volées.

Al Akhbar ajoute que les services de la gendarmerie ont déjà saisi une dizaine de ces véhicules, ce qui n’a logiquement pas plu à leurs propriétaires. En effet, le journal explique que certains de ces véhicules ont changé jusqu’à quatre fois de propriétaire depuis 2013, mais c'est le dernier en date qui est lésé. Cette situation aurait poussé plusieurs «victimes» à prendre un avocat pour défendre leurs intérêts devant la justice.

Pour rappel, ce n’est pas la première fois que ce genre d’affaires éclate. A plusieurs reprises, les services de sécurité ont mis la main sur des véhicules volés importés d’Europe et vendus au Maroc à des clients qui ne se doutaient de rien.

Par Fayza Senhaji
Le 31/10/2016 à 10h40