Un quinquagénaire écroué pour viol sur un mineur à Casablanca

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Revue de presseKiosque360. Un quinquagénaire a été traduit devant la justice, jeudi, pour le viol d'un garçon âgé de neuf ans contre 2 dirhams.

Le 19/09/2014 à 22h08

Nouveau scandale de pédophilie. Le procureur général du roi près la cour d'appel de Casablanca a engagé des poursuites judiciaires contre un quinquagénaire accusé d'avoir agressé un enfant de neuf ans contre deux dirhams. Dans son édition de ce week-end, Assabah rapporte que le prévenu aurait abusé du mineur et lui aurait occasionné une fissure anale grave, selon le certificat médico-légal délivré à sa famille par le médecin qui l'a ausculté au CHU Ibn Rochd à Casablanca. Le quotidien ajoute que l'accusé, qui a comparu, jeudi, devant le procureur du roi, est un repris de justice connu pour ces antécédents en matière de vol et de trafic de drogue. Confronté aux déclarations du garçon, il a avoué après avoir identifié l’enfant comme étant le fils de ses voisins à Derb Moulay Cherif, et a reconnu avoir effectivement commis les actes qui lui sont reprochés.

L'enfant qui poursuit ses études en 5e année du cycle fondamental, avait affirmé devant les enquêteurs, que le voisin avait l'habitude de l'attirer chez lui en l'absence de son épouse et lui demandait d'aller faire des petites courses pour lui au bureau de tabac ou chez l'épicier du coin. L'accusé a profité de ces moments pour l'agresser sexuellement à cinq reprises. La dernière fois remonte à lundi dernier, selon Assabah.

Pour garantir son silence, il menaçait de le tuer, s'il s'aventurait à divulguer son secret. Le jeune garçon avait tellement peur qu'il aurait pu garder le silence et continuer à subir les agressions du voisin, si ce n'était la vigilance d'une voisine qui a remarqué que l'enfant se grattait la région anale de manière frénétique. Ce qui a éveillé des doutes dont elle a fait part à la mère du garçon. D’après Assabah, quand la mère a posé la question à son enfant, ce dernier a fondu en larmes tout en répétant : "Il va m'égorger" sans prononcer le nom du coupable. Mais devant l'insistance de sa mère et de sa voisine, il a fini pour se confier et dénoncer son bourreau. La famille, sous le choc suite à la déferlante des révélations de l'enfant sur les assauts du voisin, a fait appel à une association avant de porter plainte à la police qui lui a tendu un piège pour l'arrêter sans réveiller ses soupçons. 

Par Fatima Moho
Le 19/09/2014 à 22h08