Une circulaire de Belmokhtar provoque la grogne des enseignants

Rachid Belmokhtar, ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle.

Rachid Belmokhtar, ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle. . DR

Revue de presseKiosque360. Une circulaire du ministère de l’Education nationale relative aux besoins et excédents en ressources humaines suscite l’ire des enseignants. Un sit-in sera observé ce vendredi à Oujda.

Le 10/09/2015 à 02h48

Les enseignants comptent protester pour exprimer leur colère contre une circulaire que le ministre de l’éducation nationale a adressée aux délégations et académies régionales. Cette circulaire concerne la gestion des besoins et excédents en matière de ressources humaines, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce jeudi 10 septembre. Dans ce sillage, poursuit le quotidien, le bureau provincial du syndicat national de l’enseignement relevant de la fédération démocratique du travail (FDT) rejette cette approche qui provoquera l’instabilité sociale et psychologique des enseignants, sachant qu’ils n’ont aucune responsabilité dans cette problématique des «besoins et excédents». Et de soulever que la décision a été prise sans concertation des partenaires sociaux. De son côté, poursuit le quotidien, la fédération nationale de l’enseignement (FNE) appelle à l’ouverture immédiate d’un dialogue autour de cette circulaire et à la révision de la procédure de gestion des «besoins et excédents».

S’appuyant sur un communiqué de la FNE, le quotidien précise que les enseignants concernés par des déplacements seront affectés à des établissements où un manque est constaté. L’établissement de destination sera situé dans la même commune et relèvera de la même délégation que celle où exerce l’enseignant. Et le quotidien d’ajouter que la FNE dénonce vigoureusement ces mesures qui provoqueront l’instabilité des enseignants, d’autant que cette circulaire intervient après trois mouvements de mutation, en plus de celui relatif aux questions de santé. Et appeler donc à l’annulation de ces mesures.

Par Abdeladim Lyoussi
Le 10/09/2015 à 02h48