USA: les extraditions de Marocains en nette hausse sous Trump

DR

Revue de presseKiosque360. Le nombre de Marocains extradés des Etats-Unis vers le Maroc durant la première année du mandat du président républicain Donald Trump a enregistré une nette augmentation. Bien plus, les Marocains arrivent en tête du peloton des extradés au niveau du Maghreb. Les détails.

Le 18/01/2019 à 23h12

Les Marocains seraient-ils indésirables pour l’administration américaine chapeautée actuellement par le président républicain, Donald Trump? C’est l’interrogation que l’on pourrait soulever suite à l’augmentation du nombre des Marocains extradés des Etats-Unis vers le royaume durant la première année du mandat de l’actuel locataire de la Maison Blanche.

Selon le quotidien Akhbar Al Youm, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 19 et 20 janvier, 67 Marocains ont été sommés de rentrer au Maroc durant l’année 2017 pour avoir commis des infractions contre les lois régissant l’immigration dans le pays de l’Oncle Sam. Alors que durant la dernière année du mandat du démocrate Barack Obama, le nombre des Marocains renvoyés n’était que de 58.

Les sources du quotidien, qui se réfèrent à des rapports des services américains chargés de l’immigration et des douanes, ont révélé que le total des Marocains extradés des Etats-Unis vers le Maroc est passé de 226.000 à 256.000 personnes. De même, font remarquer les mêmes sources, les Marocains expulsés des USA durant l’année 2017 arrivent en tête de peloton à l’échelle du Maghreb avec 67 extraditions bien avant les Algériens (28 cas) et les Libyens (9 cas).

Rappelons que le département d’Etat américain lance chaque année un «programme de loterie de visa d’immigration». Les candidats doivent remplir certaines conditions pour pouvoir participer à ce concours spécial. Il s’agit notamment d’un niveau baccalauréat ou équivalent ou une expérience dans un domaine professionnel qui nécessite une formation. Les sélections sont effectuées à travers un tirage au sort électronique et aléatoire.

Par Mohamed Younsi
Le 18/01/2019 à 23h12