Vente de viande de chien: nouveaux rebondissements dans l’affaire

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Revue de presseKiosque360. Le procès des membres de la bande impliquée dans la vente de viande de chien est en appel. Les familles des inculpés saisissent les organisations de défense des droits humains.

Le 01/03/2019 à 20h07

Le procès des membres de la bande spécialisée dans la commercialisation et la distribution de viande canine à l’échelle de la région de Casablanca-Settat a été reporté pour la troisième fois en appel à Casablanca. Selon le quotidien Al Massae, qui se penche sur cette affaire dans son édition du week-end des 2 et 3 mars, la cour a décidé de reporter ce procès à la semaine prochaine pour permettre à la défense des accusés de préparer ses plaidoiries. De même, la requête de liberté provisoire pour les accusés ne sera statuée que lors de la prochaine audience.

A ce stade, les familles des accusés, font remarquer les sources du quotidien, tablent sur ce procès en appel pour obtenir une réduction des peines infligées en première instance à l’encontre des mis en cause. Ces derniers, rappelle le quotidien, ont été condamnés à dix ans de prison ferme pour les chefs d’accusation retenus contre eux. Ces peines ont été jugées trop lourdes par les familles des accusés. Selon les mêmes sources, ces familles considèrent que la médiatisation de l’affaire a influencé le déroulement du procès. C’est pourquoi, poursuit le quotidien, ces familles ont saisi des organisations de défense des droits humains, appelant à un procès équitable.

Cette réaction des familles est intervenue après le report de la dernière audience, qui a été décidée par la cour en réponse à une demande de la défense. En première instance, rappelle le quotidien, le parquet avait requis la peine maximale pour les accusés, soit dix ans de prison ferme. Et le verdict a été émis dans ce sens. Cette affaire avait éclaté lorsque les éléments de la gendarmerie royale de Chellalate avaient arrêté les membres de cette bande en flagrant délit alors qu’ils étaient en train de préparer la viande hachée dont la provenance était suspecte. Les investigations menées par les enquêteurs démontreront que cette viande n'était pas du tout consommable, car elle provenait de chiens. Les accusés sont poursuivis pour constitution de bande criminelle, vente de viande pourrie et distribution de matières toxiques.

Par Mohamed Younsi
Le 01/03/2019 à 20h07