Vidéo. À Marrakech, les calèches tournent à vide

Le360

Faisant partie des activités touristiques incontournables de la ville ocre, la balade en calèche tourne au ralenti en l'absence de touristes étrangers. Comme les propriétaires et conducteurs de calèches, les chevaux souffrent eux aussi de l'effondrement de l'industrie touristique. Reportage.

Le 13/10/2020 à 09h14

Attraction exotique phare pour les visiteurs de Marrakech, le tour en calèche est à l’arrêt, faute de touristes étrangers. Alors forcément, ceux qui travaillent dans cette activité en pâtissent. «Depuis sept mois, nous n’arrivons plus à nourrir nos cheveux», nous explique ce maître d’attelage. «Il y en a qui ont été contraints de vendre leurs chevaux et leurs calèches pour subvenir à leur besoin. Surtout que personne ne se soucie de notre cas. Nous n’avons eu droit à aucune subvention ou aide», s’insurge son collègue.

L'activité minimale qu'ils assurent, au cours des week-ends, essentiellement grâce aux touristes marocains, est loin de compenser l’arrêt quasi-total de leur activité. «Les meilleurs jours, on gagne 60 à 70 dirhams, ce n’est même pas suffisant pour entretenir un attelage», expliquent nos interlocuteurs, qui espèrent une rapide reprise. Mais pour l’heure, les autorités semblent avoir les deux pieds dans le même sabot.

Par Hajar Toufik
Le 13/10/2020 à 09h14