Vidéo. Aïd al-Adha: à Casablanca, le mouton prend du galon et les clients se font désirer

Au célèbre Souk Sbit, dans la banlieue de Casablanca, les moutons sont là, mais pas les acheteurs.

Au célèbre Souk Sbit, dans la banlieue de Casablanca, les moutons sont là, mais pas les acheteurs. . khalil Essalak

Le 03/07/2021 à 18h56

VidéoA moins de deux semaines de la fête du mouton, les ovins sont déjà exposés dans les souks hebdomadaires de la métropole économique. Le360 s’est rendu, en cette fin de semaine, au célèbre Souk Sbit pour mesurer la température du marché. Ambiance.

Au célèbre Souk Sbit (Samedi) à Tit Mellil, dans la banlieue de Casablanca, les «kessaba» exposent déjà, depuis quelques jours, leurs moutons à la vente. Mais, en ce samedi 3 juillet 2021, l’enthousiasme n’est pas de mise, car les clients se font rares.

«L’offre est importante, mais les acheteurs manquent à l’appel», nous déclare un «kessab», affirmant que la vente des ovins ne tourne pas à plein régime. Et d’imputer cet état de fait aux prix qui, selon lui, sont jugés très élevés par la population.

Lors de sa visite dans ce mythique souk de la métropole économique, l’équipe dépêchée par Le360 s’est enquis de l’offre et des prix. Il s'avère, d’après nos informations recueillies sur les lieux, que les prix varient entre 1.300 et 6.000 dirhams.

Une flambée des prix justifiée par un «kessab» par le fait que de nombreux vendeurs n’ont pas daigné mettre à la vente leurs moutons. «Mais je pense, dit-il, que la semaine prochaine, il y aura plus d’ovins et que les prix vont baisser».

D’autres avouent que les prix risquent de ne pas connaître une baisse significative. «Parce que le prix de «l’alf» (alimentation pour le bétail) a été très élevé, ce qui s’est répercuté sur les prix», reconnaît un autre «kessab».

Concernant le très convoité Sardi, cette race connue pour être l’une des meilleures, son prix démarre à partir de 5.000 DH. Mais Sardi ou pas, il est certain que la facture pour les Casablancais, désireux de célébrer l’Aïd al-Adha, risque d’être salée.

Par Fatima El Karzabi et Khalil Essalak
Le 03/07/2021 à 18h56