Vidéo. Assassinat d'une infirmière à Casablanca: elle refuse de l'épouser, il la poignarde

A Casablanca, une infirmière a été tuée parce qu'elle refusait de se marier avec l'homme qui est aujourd'hui accusé de l'avoir poignardée.

A Casablanca, une infirmière a été tuée parce qu'elle refusait de se marier avec l'homme qui est aujourd'hui accusé de l'avoir poignardée. . le360

Le 27/09/2021 à 15h44

VidéoUn nouveau drame vient secouer la ville de Casablanca, ce lundi 27 septembre 2021. Vers 10h00 du matin, une jeune infirmière âgée de 34 ans et employée dans une clinique privée de la métropole a été transférée à l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca où elle a rendu son dernier souffle.

Un homme de 13 ans son aîné, âgé de 47 ans, a tué cette infirmière, Fatim Zahra, à l’arme blanche sur son lieu de travail. Confronté à son refus persistant de l'épouser, il serait passé à l’acte et l'aurait poignardée confirmant ainsi la piste d’un crime passionnel.

C’est ce que confirme son oncle dans une déclaration pour Le360. «Cet homme la persécutait. Elle n’était pas sa fiancée, mais il voulait l’épouser, mais nous avons refusé. Il a une mauvaise réputation et pire, il a des antécédents judiciaires».

Et d’ajouter: «Elle avait tellement peur de lui qu’elle me demandait de l’accompagner au travail en taxi…Je ne comprends pas… »

Sa tante confirme à son tour, que l’auteur du crime voulait l’épouser de force, mais que la famille de Fatim Zahra avait refusé à maintes reprises. «C’est un homme qui a des antécédents, il a fait du mal à ses proches et a même été accusé de vol. On ne pouvait pas lui donner notre fille ».

Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a précisé que l’homme a été arrêté. Employé d’une entreprise commerciale, il est soupçonné d'implication dans une affaire liée à des coups et blessures à l'aide d'une arme blanche ayant mené à la mort.

Le suspect impliqué dans cette affaire a été placé en garde à vue et mis à la disposition de l'enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer toutes les circonstances dans lesquelles ce crime a été commis.

Par Amine Lamkhida et Khadija Sebbar
Le 27/09/2021 à 15h44