Vidéo. Casablanca: au parc de la Ligue arabe, les goélands sont maîtres des lieux

khalil Essalak

Le 31/10/2020 à 15h06

VidéoLe mythique parc de la Ligue arabe (appelé aussi parc Yasmina) en plein centre de Casablanca fait peine à voir. En plus des détritus qui jonchent son sol, les goélands à bec cerclé (Larus delawarensis) ont envahi les lieux, troublant la quiétude des promeneurs et des passants. Reportage.

Les goélands à bec cerclé (Larus delawarensis) ont trouvé refuge dans le célèbre parc de la Ligue arabe. Leur nombre est particulièrement impressionnant et il est difficile de ne pas les remarquer. Cette espèce d’oiseaux vivant dans les régions côtières et considérée comme un parasite dérange de nombreux citoyens ayant pour habitude d’emprunter le chemin longeant ce parc.

Un habitant rencontré sur les lieux raconte devant la caméra de Le360 qu’un jour en passant près du parc, en compagnie d’un ami, il a eu la mauvaise surprise de voir sa chemise blanche tachée par des fientes (excréments d’oiseaux) tombées d’un arbre. «Heureusement que je portais un tee-shirt sous ma chemise que j’ai enlevée avant de poursuivre mon chemin», témoigne-t-il.

Les Casablancais se souviennent avec nostalgie que le parc de la Ligue arabe était un endroit de choix pour se promener, prendre un air frais et passer du bon temps. Ce fut aussi un lieu très fréquenté par les étudiants afin de réviser leurs cours et d'échanger. Une destination privilégiée également pour les touristes nationaux ou étrangers.

«Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui?», se demande non sans une pointe d’amertume un vieux Casablancais. «Les excréments des oiseaux et les détritus qui jonchent le sol constituent un danger aussi bien pour les grands que les petits. Qui oserait venir s’y promener? Même en ne faisant que passer, on risque d’attraper des maladies», fait-il remarquer.

Plusieurs voix s’élèvent pour pointer la responsabilité du Conseil de la ville. Les travaux de rénovation ont pris beaucoup de temps, les arbres sont mal entretenus et leur état représente un danger, le sol est sale, l’air quasi irrespirable… Bref, tous les ingrédients du mécontentement.

Par Khalil Essalak
Le 31/10/2020 à 15h06