Vidéo. Comment les lycéens atteints du Covid-19 passent leur bac au Maroc

khalil Essalak

Le 03/07/2020 à 12h14

VidéoQuinze jeunes lycéens atteints du Covid-19 passent les épreuves du baccalauréat, cette année. Mesures sanitaires exceptionnelles, un dispositif «à part», mais leurs chances de passer les examens et de réussite sont intactes. Reportage à l’hôpital militaire de campagne de Ben Slimane.

Le temps des épreuves du bac 2020, actuellement en cours, une partie de l’hôpital militaire de campagne de Ben Slimane s’est transformée depuis ce vendredi 3 juillet en salle d’examens. En effet, 11 des patients dans ces lieux sont de jeunes lycéens testés positifs au Covid-19. 

Un espace dédié, des contrôleurs équipés de la tête aux pieds en habits et outils de protection sanitaires, une interdiction formelle pour toute personne étrangère d’accéder à la salle d’examen... Toutefois, toutes les conditions sont réunies pour préserver le droit de ces jeunes à passer leur bac et, nous le leur souhaitons, d'obtenir leur diplôme.

Sur les lieux, Le360 a pu sonder l’atmosphère de cette première journée d’examen, même s’il nous a été impossible de prendre attache avec les candidats atteints du coronavirus, mesures sanitaires obligent.

Omniprésents en cette journée exceptionnelle, les ministres de l’Education nationale et de la Santé, Saaïd Amzazi et Khalid Aït Taleb, étaient au rendez-vous pour s’enquérir du bon déroulement des épreuves à l’hôpital de campagne de Ben Slimane.

Amzazi nous apprend ainsi qu’il sont 15 jeunes atteints du coronavirus à passer leur bac cette année à l’échelle nationale: 11 à Benslimane donc, 3 à Benguérir et 1 à Sidi Yahya El Gharb.

«Il était hors de question de les exclure du baccalauréat et nous avons pour cela pris toutes les mesures nécessaires», résume le ministre de l’Education nationale.

Pour sa part, Khalid Aït Taleb a préféré faire parler son cœur.

Pour le ministre de la Santé, «ce sont nos enfants aussi, et le dispositif exceptionnel les concernant a pour seule finalité de les protéger et de préserver la santé des personnes qui veillent au bon déroulement des épreuves».

Par Fatima Zahra El Aouni et Khalil Essalek
Le 03/07/2020 à 12h14