Vidéo. Dans ce refuge près de Marrakech, ânes et mulets abandonnés retrouvent une nouvelle vie

Mulets, ânes et chevaux vivent en parfaite harmonie et en toute sécurité dans le refuge Jarjeer.

Mulets, ânes et chevaux vivent en parfaite harmonie et en toute sécurité dans le refuge Jarjeer. . Le360

Le 15/05/2021 à 20h15

VidéoInstallés au Maroc depuis 2009, Susan Machin et son époux Charles ont décidé, il y a sept ans, de créer le refuge Jarjeer, dans le village d’Oumnas, à 25 kilomètres au sud de Marrakech. L’idée est de prendre en charge les ânes, mulets et chevaux abandonnés. Reportage.

Construit sur un terrain de six hectares, le refuge Jarjeer accueillent les animaux de travail abandonnés, maltraités ou en fin de vie: ânes, mulets et chevaux. Et c’est un couple britannique qui est derrière cette initiative. Tous deux avocats à la retraite, Susan Machin et Charles Hantom se sont installés à Marrakech en 2009.

"A notre arrivée, nous avons pensé à construire un hôtel, mais quand on a vu l’état de ces animaux, nous avons changé de plan et avons opté pour ce refuge", explique Susan Machin. C'est en effet d'elle, passionnée d’animaux, qu'est venue l'initiative. L’histoire a commencé quand elle a adopté un bébé âne, rejoint par la suite par deux autres petits orphelins.

Pour Susan, les ânes ont besoin de compagnie pour mieux vivre. "C’est de là qu’est venue l’idée d’aménager les lieux et d'offrir une bonne retraite à ces animaux", ajoute-t-elle.

Au total, ils sont aujourd'hui 135 pensionnaires, entre ânes, mulets et chevaux. Et ils vivent en parfaite harmonie, bénéficiant de tous les soins nécessaires et d’une alimentation de qualité.

Toutefois, le mode de financement de ce refuge dépend essentiellement des donations. Chaque mois, Susan et Charles doivent faire face à des dépenses courantes (alimentation, soins, salaires des employés), qui s’élèvent à 100.000 dirhams.

Avec ce projet, les deux anciens avocats espèrent développer le tourisme rural dans la région. Les portes sont d’ailleurs toujours ouvertes aux visiteurs, marocains comme étrangers.

Par Hajar Toufik
Le 15/05/2021 à 20h15