Vidéo. D'interminables bouchons sur l'autoroute urbaine de Casa... Les automobilistes en bavent, au quotidien

Depuis la rentrée scolaire, Casablanca est le théâtre d'embouteillages sans fin, comme ici sur l'autoroute urbaine, au matin du 13 octobre 2021. 

Depuis la rentrée scolaire, Casablanca est le théâtre d'embouteillages sans fin, comme ici sur l'autoroute urbaine, au matin du 13 octobre 2021.  . Saïd Bouchrit / Le360 (capture image vidéo)

Le 13/10/2021 à 16h21

VidéoDepuis le 1er octobre, jour de la rentrée scolaire, la circulation à Casablanca se caractérise par des bouchons monstrueux. Une situation encore plus compliquée sur l'autoroute de la métropole économique, de Ain Harrouda à Lissasfa, où les automobilistes galèrent, et se mettent en colère. Reportage, au milieu des klaxons et autres invectives.

C'est un concert de klaxons et un spectacle d'immenses bouchons, où les conducteurs des véhicules, pare-choc contre pare-choc, s'invectivent et s'impatientent, sur la voie-express de Casablanca, qui s’étend sur 20 kilomètres. Construite voici 43 ans, elle traverse la métropole d’est en ouest, desservant tous les quartiers de la capitale économique, de Ain Harrouda à Lissasfa, et cette autoroute urbaine est devenue le théâtre du drame intense que vivent actuellement les automobilistes casablancais. 

Aux heures de pointe, à Casablanca, la circulation est en effet, depuis la rentrée des classes, littéralement infernale. Tant en ville que dans sa périphérie, il est presque impossible de faire son trajet habituel en un laps de temps normal. 

Mais c'est sur cette longue autoroute urbaine que la situation de la circulation dans la métropole semble davantage compliquée, car un véritable chaos y règne, tous les jours.

Les nerfs de nombreux automobilises y sont mis à rude épreuve. Pris au piège, si certains savent prendre leur mal en patience, et écoutent, vitres fermées, de la musique ou leur station de radio préférée, d’autres choisissent de se calmer en actionnant frénétiquement leur klaxon, tentant ainsi bien inutilement de se dégager de cet embouteillage, mais en ajoutent aussi à la cacophonie ambiante.

Bien des Casablancais, à bout de nerfs, en appellent à Nabila Rmili, nouvellement élue en tant que maire de la métropole, mais aussi nouvelle ministre de la Santé, pour une intervention rapide. 

Ces mêmes Casablancais soulignent toute la difficulté que représente la gestion de Casablanca. A l'écriture de ces lignes, à la fois fraîchement élue en tant qu'édile et nommée ministre dans le gouvernement d'Akhannouch, Nabila Rmili ne s'est toujours pas exprimée sur cette épineuse question. Il faut dire que son entrée en fonctions n'est que très récente... Mais pendant ce temps, les habitants de Casa continuent à souffrir -et vraiment pas en silence.

Par Yousra Adli et Said Bouchrit
Le 13/10/2021 à 16h21