Vidéo. Hausse des contaminations: le port du masque, une barrière essentielle

Docteur Hejjouji Reda, Orl et chirurgien Cervico-Facial.

Docteur Hejjouji Reda, Orl et chirurgien Cervico-Facial. . le360

Le 08/11/2020 à 14h00

VidéoDans un contexte marqué par des records de contamination à la covid-19 au Maroc et d’un relâchement de la population, les gestes barrières et surtout le port du masque restent les meilleurs alliés contre le coronavirus. Les explications du Docteur Reda Hejjouji, ORL et chirurgien cervico-facial.

Des records de contaminations et de décès ont été enregistrés ces dernières semaines dans le Royaume. Les seules armes à notre disposition restent les gestes barrières et le port du masque. Or, ces derniers temps, dans les rues, les transports en commun et les marchés, la population semblent s’être lassée du port de cet objet essentiel.

«Plusieurs études l’ont démontré, le virus se transmet par voie aérienne via les gouttelettes expulsées par la toux ou les éternuements et à travers la salive. Le port du masque est donc très important car il empêche la contamination et protège notre entourage», rappelle le Dr. Hejjouji.

Le masque reste donc, à ce jour, le seul moyen de se prémunir contre la contamination dans l’espace public, s'il est porté de la bonne manière.

«Avant de mettre le masque, il est essentiel de bien se désinfecter les mains, et une fois en place, il faut éviter de le toucher. Il faut que le masque couvre la partie située entre la racine du nez et le bas du menton. Il ne faut pas le placer sous le nez ou sous la bouche et encore moins sur le cou car il pourrait devenir dans ce cas la cause de la contamination», explique ce spécialiste.

Les masques chirurgicaux doivent être remplacés toutes les 4 heures et toutes les 8 heures pour les masques FFP2. Une fois utilisés les masques doivent être jetés à la poubelle et surtout pas dans la rue, car ils deviendraient une source de contamination.

«Notre pays traverse une situation épidémiologique critique et nous devons, en tant que citoyens, faire le plus attention possible», exhorte le docteur Reda Hejjouji.

Selon les dispositions légales de l'état d'urgence sanitaire, toujours en vigueur dans le pays, le non-respect du port du masque est puni par une amende de 300 dirhams.

Par Mehdi Heurteloup
Le 08/11/2020 à 14h00