Vidéo. Inconscience: oublieux du Covid-19, de jeunes Casablancais prétextent Achoura pour braver le couvre-feu

Les forces de l'ordre mettent ici le holà, dans une rue de Casablanca, aux festivités de Achoura, que de jeunes adolescents ont pris comme prétexte pour braver les règles de l'état d'urgence dû au Covid-19, dans la nuit de mercredi à jeudi 19 août 2021.

Les forces de l'ordre mettent ici le holà, dans une rue de Casablanca, aux festivités de Achoura, que de jeunes adolescents ont pris comme prétexte pour braver les règles de l'état d'urgence dû au Covid-19, dans la nuit de mercredi à jeudi 19 août 2021. . Abderrahim Et-Tahiry / Le360

Le 19/08/2021 à 09h08

VidéoLes autorités ont dû affronter une nuit tumultueuse, d'hier, mercredi aux premières heures de ce jeudi. Alors que le couvre-feu entre en vigueur dès 21 heures, de jeunes Casablancais inconscients, essentiellement des adolescents, ont tout de même voulu célébrer, comme si de rien n’était, les festivités de Achoura. Ambiance...

Dans plusieurs quartiers de la métropole, des jeunes totalement inconscients des conséquences de leurs comportements ont tenu à célébrer les festivités de Achoura, bravant ainsi les consignes dues à l'état d’urgence sanitaire, tout particulièrement le couvre-feu, qui entre en vigueur dès 21 heures. 

Malgré les nombreuses mises en garde des autorités, ces jeunes gens se sont obstinés, comme si de rien n'était, et comme le veut la coutume, à allumer des feux aux coins des rues, les «Che33ala», qui sont pour la plupart du temps alimentés par des pneus crevés, ou encore à déclencher d'assourdissants pétards…

Des comportements irresponsables qui ont donné du fil à retordre aux services de sécurité, en charge de veiller à la stricte application de la loi. Leur tâche qui n’a pas été de tout repos, comme a pu le constater Le360, dont une équipe a accompagné des agents d’autorité à Casablanca tout au long de cette soirée mouvementée, dans plusieurs quartiers de la Métropole.

Il leur a en effet fallu à la fois disperser les attroupements, inciter de nombreuses personnes à regagner leur domicile et, dans des cas extrêmes, sévir contre ceux qui refusaient d’obtempérer, en les arrêtant. Ces actes, graves, étant donné le contexte actuel de l’évolution de la situation épidémique, ont surtout été le fait d’adolescents.

Selon les autorités locales de Casablanca, la situation n'est revenue à la normale qu'aux premières heures de ce jeudi 19 août, sans de trop gros dégâts à déplorer.

Par Hafida Ouajmane et Abderrahim Et-Tahiry
Le 19/08/2021 à 09h08