Vidéo. Tanger: un espace pour aider les jeunes à se former et à s'occuper

L'espace Val Fleuri, à Tanger, permet aux jeunes et aux moins jeunes de suivre des formations, des cours d'alphabétisation ou de s'adonner au sport.

L'espace Val Fleuri, à Tanger, permet aux jeunes et aux moins jeunes de suivre des formations, des cours d'alphabétisation ou de s'adonner au sport. . le360

Le 28/04/2021 à 08h55

VidéoDans le quartier populaire Souani dans la capitale du Détroit, des jeunes, mais pas uniquement sont pris en charge pour être formés à divers métiers, selon leur prédilection. Le360 s’y est rendu. Tour d’horizon.

Inauguré il y a deux mois, l’espace Val Fleuri pour jeunes et enfants connaît déjà une grande affluence. Informatique, coiffure, théâtre, photographie… Autant de domaines qui attirent des jeunes et dans lesquels ils peuvent développer leurs capacités, grâce à ce centre et à l’encadrement de professionnels. De plus, des femmes illettrées s’y rendent-elle pour apprendre à lire et à écrire.

Hafsa, jeune étudiante, s’initie à l’informatique. Elle dit être "très enthousiaste" à l’idée de suivre des cours dans ce domaine, ce qui pourra l’aider dans son cursus scolaire, voire sa future vie active. Idem pour Maissae qui, elle, a opté pour la photographie et le montage. Des femmes au foyer se sont, quantà elles, précipitées vers ce centre dans l’espoir de combattre l’oisiveté et d’apprendre un métier.

Les jeunes férus de sport ne sont pas en reste puisqu’un mini-complexe doté d"infrastructures adéquates leur est réservé pour exercer différentes disciplines.

Derrière cet important projet, l’association Al-Massar pour le développement culturel, social et éducatif a prévu d’accueillir 600 adhérents. Sa présidente, Saloua Demnati, affirme que cet espace est ouvert aux habitants du quartier Souani, mais également à tous les Tangérois désireux de bénéficier des cours qui y sont dispensés. Et d’insister sur la compétences des encadrants "qui ont tous une grande expérience dans le domaine".

Fedoua El Mrabet, éducatrice, qui supervise les cours d’alphabétisation, se réjouit de l’affluence des femmes au centre. "Mon espoir, dit-elle, est qu’elles puissent aller jusqu’au bout pour apprendre à lire et à écrire, voire au-delà".

Par Said Kadry
Le 28/04/2021 à 08h55