Vous avez dit mafia chinoise au Maroc ?

Brahim Taougar - Le360

Revue de presseL'affaire des Chinois qui auraient tiré sur un de leurs compatriotes en plein coeur de Casablanca, jeudi dernier, continue de faire couler beaucoup d'encre dans la presse nationale.

Le 25/08/2013 à 21h12, mis à jour le 26/08/2013 à 01h46

L'affaire du commerçant chinois, qui a été attaqué jeudi dernier par quatre de ses compatriotes à Casablanca, fait toujours des vagues. Tout le monde en parle ! Et c'est souvent le terme "mafia" qui revient sur toutes les lèvres. Vrai ou faux ? Une chose est sûre : Les réactions se suivent et ne se ressemblent pas, notamment au sein de la communauté chinoise établie au Maroc. Al Massae, à paraître ce lundi 26 août, avance que "l'Ambassade de Chine à Rabat suit de près l'évolution de l'enquête menée par la police marocaine qui a révélé que l'attaque en question a été commanditée par un homme d'affaires chinois suite à un différend entre lui et la victime".

Une histoire de dette ?

Toujours selon la version du quotidien, le commerçant chinois qui a fait l'objet de cette attaque armée n'aurait pas honoré une dette faramineuse vis-à-vis de l'homme d'affaires en question. A en croire Al Massae, ce dernier aurait loué les services de quatre chinois qui ont fait spécialement le déplacement de Chine pour assurer cette mission. De son côté, Assabah affirme que la police a arrêté six personnes impliquées dans cette affaire. Et de préciser qu'elles sont poursuivies, notamment pour formation de bande criminelle. Le quotidien arabophone avance que les enquêteurs continuent de chercher l'arme à feu que les agresseurs auraient utilisé pour tirer sur le commerçant.

Reste à savoir si les forces de l'ordre vont commenter les nouveaux éléments rapportés par la presse. Pour rappel, dans un communiqué publié vendredi, la préfecture de police de Casablanca a démenti l'usage d'arme à feu. Et de préciser que les agresseurs ont attendu leur victime à la sortie de son domicile pour lui asséner des coups à l'aide d'un marteau et d'une barre de fer.

Par Ikram El Ghinaoui
Le 25/08/2013 à 21h12, mis à jour le 26/08/2013 à 01h46