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12 décembre 1999, le jour où le Raja a écrit sa légende contre l'Espérance

Le Raja affronte l’Espérance de Tunis ce samedi dans le cadre de la première journée de la phase de poule de la Ligue des Champions. À quelques heures de ce choc, retour sur un match inoubliable entre les deux clubs, conclu par une sacrée victoire des Verts.

Ce 12 décembre 1999, le Raja défie l’équipe la plus crainte du continent en finale retour de la Ligue des Champions: l’Espérance sportive de Tunis.

Gonflés à bloc après un précieux nul ramené de Casablanca, 15 jours plus tôt, les Sang et Or s’attendent à un après-midi tranquille à El Menzeh, conclu par une deuxième couronne africaine après leur sacre en 1994.

Mais les jeunes Aigles, emmenés par le coach argentin Oscar Fullone, gâchent littéralement la fête aux Tunisiens.

En vert et contre tous
Pourtant, cette 35e finale de la plus prestigieuse des compétitions interclubs de la CAF commence mal pour les Marocains, très mal même. Au bout de quelques minutes de jeu seulement, l’arbitre capverdien
Manuel Monteiro Duarte expulse le capitaine Rajaoui, Abdelatif Jrindou et offre un penalty imaginaire aux locaux.

12 ans plus tard, l’ancien ambassadeur de Tunisie au Maroc, Rafii Achour, affirme au quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum que l’Espérance de Tunis avait corrompu l’arbitre: “Slim Chiboub (président de l’EST à l’époque, ndlr) a corrompu l’arbitre du match Espérance-Raja en 1999”.

Suite à cette injustice, les joueurs du club casablancais, en rage, décident de quitter le terrain. Heureusement pour eux, les dirigeants interviennent et parviennent à les convaincre de poursuivre la rencontre, même à 10.

La Baraka de Chadli
Personne ne sait ce que Fullone a pu dire à ses hommes, mais force est de constater que l’Argentin a su trouver les mots pour réveiller la fierté marocaine.

Mustapha Chadli, le gardien des Verts repousse admirablement le pénalty de Walid Azzaiz. C’est le tournant du match.

Durant les minutes restantes, les Riahi, Moustoudaâ, Mesbah et autres Aboub sortent le match parfait défensivement et s’offrent une séance de tirs au but inespérée. La suite, elle, appartient à la légende verte et à Chadli, impérial face aux tireurs tunisiens. Le portier repousse deux penalties et offre au Raja sa troisième couronne continentale.  

 

 

Par Mohamed Yassir

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1 commentaires /

  • bouchareb
    Le 30 Nov. 2019 à 10h35
    c est la maniére honteuse du comportement des dirigeants de ce club tunisien.il a des antecedents non honorables.aussi je me rappelle tres tres bien de ce sacre du grand raja portefanion du foot africain de ses grands dirigeants e t de ses grands joueurs.
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