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Angleterre: Chelsea veut assurer l'essentiel avant d'assurer son avenir

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Chelsea peut pratiquement verrouiller jeudi (18h45) contre Manchester United sa place pour la lucrative Ligue des champions la saison prochaine, une garantie de revenus qui lui permettrait de vivre plus sereinement la dernière ligne droite de son tumultueux processus de vente.

Actuellement troisièmes de la Premier League avec 65 points, les Blues ont sept points d'avance et un match en moins que Tottenham, cinquième et premier non-qualifié virtuel pour la C1. Une victoire à Old Trafford jeudi soir en match en retard et leur avance passerait à 10 longeurs, à cinq journées de la fin.

La manne financière apportée par la plus prestigieuse des compétitions européennes serait un gage important dans un avenir incertain: Chelsea reste suspendu à la vente du club qui traîne en longueur depuis l'annonce début mars du départ prochain du Russe Roman Abramovitch, oligarque visé par des sanctions de Londres après l'invasion de l'Ukraine.

Selon les dernières informations qui filtrent au compte-goutte dans la presse, les trois candidats encore en lice ont été conviés à un dernier "grand oral", cette semaine à Stamford Bridge.

Bien que le flou soit total concernant le calendrier, la désignation d'une offre "préférée" par Abramovitch, la direction du club et la banque d'affaires Raine Groupe pourrait donc n'être qu'une question de jours. Il faudra ensuite l'aval du gouvernement et de la Premier League.

La seule vraie date butoir pour avoir une nouvelle direction aux commandes est le 31 mai, date à laquelle expire la licence temporaire accordée par le gouvernement britannique pour que Chelsea continue à disputer les compétitions sportives.

Des fissures dans l'union sacrée 

"On espère que les choses seront réglées aussi vite que possible pour avoir de la clarté", avait simplement réaffirmé l'entraîneur Thomas Tuchel avant la demi-finale de Coupe d'Angleterre remportée contre Crystal Palace (2-0), mi-avril.

Dans le viseur du gouvernement britannique pour les liens présumés de son propriétaire avec le président russe Vladimir Poutine, qui a ordonné l'invasion de l'Ukraine, Chelsea a d'abord affiché une belle union sacrée, remportant onze rencontres sur douze.

Mais après la trêve internationale, fin mars, les déconvenues à domicile se sont enchaînées contre Brentford (1-4), le Real Madrid (1-3) et Arsenal (2-3), pour la première série de trois revers consécutifs à Stamford Bridge depuis 29 ans. Au passage, les Blues, tenants de la C1, ont été éliminés en quarts de l'épreuve reine par les Madrilènes.

Lors de cette mauvaise série, les défenseurs Antonio Rüdiger et Andreas Christensen, tous deux en fin de contrat cet été, se sont montrés particulièrement peu à leur avantage.

Chelsea ayant, pour le moment, interdiction de signer tout nouveau contrat, y compris une prolongation, difficile de ne pas faire le rapprochement entre leurs matches ratés et les rumeurs qui envoient le premier au Real et le second au Barça.

Samedi, Tuchel a d'ailleurs confirmé que l'Allemand quitterait les Blues cet été.

Conserver une ambition élevée 

Si Chelsea ne manque pas d'idées pour les remplacer et pour renouveler son effectif cet été, avec les Bleus Jules Koundé et Aurélien Tchouaméni en bonne position sur sa liste, rien ne bougera tant que la vente ne sera pas effective.

La crédibilité financière des investisseurs, pour une transaction de près de 3 milliards d'euros, a déjà été en grande partie vérifiée par Raine Group. Ils semblent tous vouloir conserver une ambition élevée et, autant que possible, les responsables sportifs actuels, à commencer par Tuchel.

Après le retrait de la famille Ricketts, prise en grippe par les supporters, deux des trois dossiers en lice sont "made in USA": Stephen Pagliuca, co-propriétaire des Boston Celtics (basketball) associé à Larry Tanenbaum, patron de la NBA; et un consortium mené par Todd Boehly, co-propriétaire des Los Angeles Dodgers (baseball), qui a débauché George Osborne, ministre britannique de l'Economie entre 2010 et 2016 comme caution locale.

La troisième offre, britannique, emmenée par Martin Broughton, ancien président de Liverpool et de British Airways, s'est assuré le soutien de grands noms du sport comme l'ancien président du comité d'organisation des Jeux olympiques de Londres, en 2012, Sebastian Coe, la joueuse de tennis Serena Williams et le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton.

Par Le360 (avec AFP)

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