À l’occasion des Mondiaux d’Athlétisme de Doha (Qatar), Hicham El Guerrouj a s’est positionné au sujet de la polémique concernant la ville d’Ifrane, accusée d’être une plaque tournante du dopage. "Je connais toutes les pharmacies d’Ifrane", a déclaré le double champion olympique (1 500 et 5 000 m en 2004 à Athènes), hier, lors d’un passage France 2.
"J’ai toujours insisté pour avoir un sport propre", ajoute celui qui a longtemps couru avec un ruban rouge pour lutter contre le dopage avant sa retraite en 2004.
La réputation sulfureuse de la ville n’ébranle pas la légende marocaine: "je veux être clair. Je n'ai jamais rien vu, ni entendu. Je me suis entraîné à Ifrane pendant plus de 15 ans, je connais la ville parfaitement, j'en connais chaque arbre, chaque recoin. C'est une ville exceptionnelle pour l'entraînement, la meilleure pour l'acclimatation à l'altitude", ajoute El Guerrouj auprès de l’AFP.
Le Monde avait mené une enquête, en avril, qui affirmait que la ville (1 600 m d'altitude), située dans le nord-est du pays, est une plaque tournante du dopage pour des athlètes de haut niveau spécialisés dans le fond et le demi-fond.
Quelques jours plus tard, suite à la suspension provisoire de la marathonienne française Clémence Calvin, qui affectionnait le site, la Fédération française d'athlétisme (FFA) avait annulé un stage fédéral prévu dans la localité marocaine.
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