Le marathon et les épreuves de marche doivent se tenir à Sapporo, à plus de 800 km à vol d'oiseau au nord de la capitale japonaise.
"Au regard de la situation actuelle du Covid-19, il sera nécessaire de réduire le risque infectieux en limitant les déplacements du public", ont justifié dans un communiqué les organisateurs des JO de Tokyo et les autorités de Sapporo et du département de Hokkaido, dont cette ville est la capitale.
"Il a par conséquent été décidé de demander au public de s'abstenir" de suivre les courses depuis le bord de la route à Sapporo, toujours selon ce communiqué.
Le marathon, l'une des épreuves phare des Jeux olympiques, avait été au coeur d'une polémique en 2019, quand le Comité international olympique (CIO) avait imposé son organisation à Sapporo plutôt qu'à Tokyo, par crainte des températures potentiellement caniculaires à Tokyo début août, conjuguées à une humidité extrême.
Le marathon féminin doit se tenir le 7 août et celui messieurs au dernier jour des Jeux qui s'ouvrent le 23 juillet.
Les organisateurs ont déjà renoncé à accueillir des spectateurs venant de l'étranger, et en juin n'ont autorisé du public résidant au Japon qu'à hauteur de 50% des capacités d'accueil de chaque site et dans une limite de 10.000 personnes.
Mais la récente recrudescence du coronavirus au Japon, et notamment à Tokyo, devrait contraindre le gouvernement à prolonger d'ici la fin de cette semaine des restrictions, qui fixent notamment à 5.000 le nombre maximum de spectateurs d'événements sportifs. D'où un durcissement très probable des restrictions pour le public pendant les JO.
Selon le quotidien Asahi mardi, le grand public devrait par ailleurs être banni de la cérémonie d'ouverture des JO dans le nouveau stade olympique de Tokyo le 23 juillet.
Les organisateurs cherchent également à limiter le nombre des invités officiels à la cérémonie à "quelques centaines" (représentants du CIO, dignitaires étrangers, sponsors, etc.), selon des sources gouvernementales citées par Asahi.