L'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) a classé, jeudi, le Maroc et le Nigeria dans la liste des pays présentant le plus haut risque de dopage, à moins de cinq mois des Jeux olympiques de Tokyo.
L'AIU retient trois classements: A (le plus haut risque de dopage), B et C (le risque le plus faible). Le Maroc et le Nigeria rejoignent dans la catégorie A le Bahrein, le Belarus, l'Ethiopie, le Kenya et l'Ukraine, la Russie étant à part car suspendue provisoirement depuis novembre 2015.
La menace du dopage au Maroc reste importante et l'AIU estime que le pays doit en faire plus face à cette menace, avec l'aide des autorités marocaines.
Pour le Nigeria, l'AIU affirme que ce pays a échoué en 2019 "à se conformer à ses obligations (en matière antidopage) en tant que pays classifié B. Cette situation très sérieuse a motivé la décision du Conseil de l'AIU de placer le Nigeria en catégorie A", a indiqué l'AIU dans un communiqué.
Les pays classés en catégorie A sont soumis à des obligations plus strictes en matière de lutte antidopage et doivent notamment s'assurer que chacun de leurs athlètes sélectionnés pour les Jeux olympiques de 2020 ait subi au moins trois tests antidopage inopinés hors compétition dans les dix mois qui précèdent les Jeux.
Cette annonce intervient quelques mois après l'affaire Clémence Calvin. La marathonienne française passée par Ifrane et suspendue depuis pour s'être soustraite dans la foulée à un contrôle antidopage inopiné à Marrakech.
Pour rappel, six cas d'athlètes marocains utilisant des produits interdits ont été enregistrés lors de cette dernière décennie.
Le dernier en date, le marathonien Al Mahjoub Dazza, suspendu en janvier dernier par l’IAAF pour avoir utilisé des substances prohibées.
2 commentaires /
Juste pour savoir !!!?
Est ce que toutes nos performances passées sont clean ?
Par ce que je ne vois que l'athlétisme qui lutte pour l'instant !