Près de 28 athlètes qui vont prendre part aux Jeux de la solidarité islamique «Bakou 2017», en Azerbaïdjan, demandent le paiement de leurs salaires restés en souffrance depuis quatre ans, indique Al Massae dans son édition du 3 mai. Les athlètes qui préparent cette compétition qui se déroulera du 12 au 22 mai 2017, à l’académie Mohammed VI d’Ifrane, ont envoyé une lettre de protestation au quotidien Al Massae pour dénoncer le non-respect par le ministère de la Jeunesse et des Sports, de son engagement de payer les salaires dus.
Le quotidien indique que les montants des primes des athlètes se situent entre 50.000 et 300.000 DH, résultant des médailles qu’ils ont remportées au championnat arabe qui s’est tenu au Qatar en 2013, ainsi que les Jeux de la francophonie organisés à Nice, les Jeux méditerranéens de Mersin en Turquie, la précédente édition des Jeux de la solidarité islamique qui s’est tenue en Indonésie, ainsi que les deux championnats d’Afrique qui se sont tenus à Marrakech et à Durban, en Afrique du Sud.
Dans ladite lettre, les athlètes ont exprimé leur colère en raison de leur situation financière et familiale difficile résultant des prêts immobiliers qu’il ont contractés auprès des banques. Al Massae rappelle que le dossier des primes impayées n’a pas été réglé malgré les successions des ministres: Mohamed Ouzzine, Mohand Laenser, Lahcen Skouri et l’arrivée de Rachid Talbi Alami à la tête de ce département.
Pour contenir la crise, le ministère a promis à nouveau de débloquer le dossier financier des athlètes après les Jeux de la solidarité islamique 2017 et s’est même engagé à leur payer des primes de participation. Parmi les athlètes qui attendent le règlement de leur situation, on retrouve Hayat Lambarki, Rabab El Arifi, Amina Hajjaji, Lamia Lahbaz ou encore Siham El Hilali. Des athlètes qui ont remporté plusieurs médailles en or dans plusieurs compétitions.