La championne du monde en titre sur 800 mètres dames, Caster Semenya, ne sera pas de la partie à Doha, qui accueille à partir de ce vendredi les Championnats du monde d’athlétisme. L’athlète sud-africaine a été empêchée de prendre part à ces Mondiaux en raison d’une décision de la justice suisse. Celle-ci a donné raison à la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) qui exige que l’athlète hyperandrogène passe par un traitement hormonal afin de baisser son taux de testostérone, rapporte le site francetvinfo.fr dans un article publié ce vendredi 27 septembre.
Cependant, l’athlète n’a pas dit son dernier mot. Et refuse de passer à la retraite. «Pour m'empêcher de courir, il faudra me traîner hors des pistes», répond celle qui assure qu’elle compte courir jusqu’à ses trente-cinq ans, «comme son idole, la Mozambicaine Maria Mutola, titulaire de quatre titres mondiaux et olympiques sur 800 m. Elle aussi, en son temps, avait essuyé les commentaires sur son physique tout en muscles, "visage carré" et "épaules de déménageur", soulignait par exemple un journaliste de Libération en 2007», ajoutent nos confrères.
D’ailleurs, en attendant une éventuelle réintroduction dans le circuit IAAF, Caster Semenya renoue avec ses amours de jeunesse: le football. «A l'été 2019, elle a rejoint le JVW de Johannesbourg, pour s'entraîner d'abord. Elle a été inscrite trop tard pour jouer les matchs officiels de cette saison. Le club appartient à Janine van Wyk, capitaine des Banyana Banyana, qui est "ravie" d'intégrer l'athlète dans son collectif», rapporte francetvinfo.fr.