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La F1 confrontée à son premier cas de pilote positif au coronavirus

Le pilote mexicain Sergio Pérez. © Copyright : DR
La Formule 1 s'est retrouvée confrontée jeudi à son premier cas de pilote positif au coronavirus alors que doit se disputer dimanche le quatrième Grand Prix de la saison à Silverstone en Grande-Bretagne.

Le Mexicain Sergio Pérez (Racing Point) a été testé positif jeudi et ne pourra donc pas participer ni aux essais vendredi, ni aux qualifications samedi, ni à la course dimanche. Sa participation à l'autre course prévue à Silverstone le 9 août est aussi désormais impossible.

Le nom de son remplaçant n'est pas encore connu même si Racing Point a indiqué qu'elle avait l'intention de faire courir deux voitures ce weekend, l'autre étant confiée au Canadien Lance Stroll.

Le premier Grand Prix de l'année prévu en Australie début mars avait été annulé car des Covid-19 avaient été détectés parmi des membres de plusieurs équipes mais c'est la première fois qu'un pilote est touché.

Cela ne devrait toutefois pas remettre en cause la tenue du Grand Prix de Grande-Bretagne, les responsables de la F1 ayant mis en place un protocole très strict de séparation entre les équipes.

"Avec l'aide de l'organisateur local du Grand Prix de Grande Bretagne, des autorités sanitaires locales et du délégué de la FIA chargé du Covid-19, un processus de retraçage a été entrepris et tous ceux qui ont été en contact (avec Pérez ndlr) ont été placés en quarantaine. Les procédures édictées par la FIA et Formula One ont permis une mise sous contrôle de l'incident qui n'aura pas d'impact plus large sur l'épreuve du weekend", a affirmé la Fédération internationale de l'automobile jeudi soir.

Le public n'est pas admis à assister aux épreuves de F1 organisées depuis la reprise du championnat du monde début juillet avec déjà deux courses en Autriche et une en Hongrie.

Selon son équipe, Sergio Pérez, 30 ans,  n'est pas retourné dans son pays depuis le Grand Prix de Hongrie il y a dix jours.

Ce cas illustre les incertitudes qui pèsent sur l'organisation du Championnat du monde de F1 dont le calendrier a été bouleversé par la pandémie. Un grand nombre d'épreuves ont été annulées et le promoteur Formula One a dû mettre en place des courses de remplacement, organisées surtout en Europe.

Huis clos 
Sur les 22 Grand Prix prévus initialement, Formula One espère toujours pouvoir en organiser entre 15 et 18 d'ici décembre, dont seulement quelques-uns avec des spectateurs.

Leur absence a été déplorée jeudi par le sextuple champion du monde, et tenant du titre, Lewis Hamilton (Mercedes).

"J'aimerais bien voir des fans. Cela fera bizarre de ne voir personne dans les tribunes, (...) de ne voir aucun drapeau. Cela va être un weekend un peu solitaire sans leur énergie", a confié le pilote britannique.

Vainqueur des deux dernières courses, il compte 5 points d'avance sur son coéquipier, le Finlandais Valtteri Bottas, et semble en bonne route pour la conquête d'un 7e titre mondial qui en ferait l'égal de Michael Schumacher.

Le début du championnat a également été marqué par les déboires de Ferrari dont la voiture alignée cette année "n'est pas compétitive", selon les propres termes de John Elkann, président du groupe Fiat Chrysler, qui détient la marque au cheval cabré.

"Il faut être honnête dans les moments difficiles et ce n'est pas facile, il va falloir beaucoup travailler pour revenir là où nous voulons être mais nous n'y sommes pas pour le moment", a concédé le pilote de la Scuderia Charles Leclerc jeudi.

Son coéquipier, l'Allemand Sebastian Vettel, sait déjà que son contrat ne sera pas reconduit l'an prochain et les rumeurs vont bon train sur sa prochaine équipe, qui pourrait n'être autre que Racing Point, l'écurie de Sergio Pérez.

"Je n'ai rien à dire pour le moment. Je vous le dirais si je le savais mais ce n'est pas le cas. Cela pourrait prendre encore deux semaines, peut-être plus... je ne suis pas pressé", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse jeudi.

Les Racing Point ont le vent en poupe en ce moment après d'excellentes qualifications et un bon résultat en Hongrie.

Propulsées par un moteur Mercedes, elles s'inspirent beaucoup de la monoplace qui a conduit Lewis Hamilton au titre mondial l'an dernier.

Un peu trop selon leur rivale Renault qui accuse l'écurie possédée par le milliardaire canadien Lawrence Stroll, le père de Lance, d'avoir purement et simplement copié certaines pièces. La plainte déposée par l'écurie française est toujours "à l'instruction" auprès de la FIA.

Par Le360 (avec AFP)

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