Adil Rahmouni, journaliste sportif à Medina FM, faisait partie des 9 représentants de médias marocains retenus contre leur gré durant près de 36 heures à l’aéroport Ahmed Ben Bella d’Oran, alors qu’ils prévoyaient de couvrir les 19es Jeux Méditerranéens (25 juin-5 juillet).
Ces journalistes et photographes de presse, issus de différents médias ont accompagné la délégation nationale (environ 90 personnes), qui s’est rendue, la semaine dernière à Oran. Ils se sont vus interdire l’accès au territoire algérien, à la surprise générale, sans justification aucune.
Démarre alors une attente interminable dans un des terminaux de l'aéroport, sans nouvelles. Rahmouni déplore des conditions très dures et un traitement indigne de la part des autorités locales.
Livrés à leur propre sort, les journalistes sont restés dans l’incompréhension, bloqués dans un terminal et seuls, comme il l’explique au micro de Le360 Sport. Ils ont ensuite été renvoyés en Tunisie avant de rentrer au Maroc, samedi.
Le journaliste se désole du fait qu’ils aient ouvertement été traités d’«espions» par les médias et journalistes algériens, dont Hafid Derraji, commentateur de beIN Sports. Leurs coordonnées personnelles et photos ayant été divulguées par les médias algériens.
Rahmouni raconte comment Derraji a été dignement reçu au Maroc, il y a quelques années, par ces mêmes journalistes.
Il s’inquiète également à l’approche du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2023), que le pays des Fennecs doit accueillir au mois de janvier.
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