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La libération de Brittney Griner, prisonnière en Russie, est une «priorité» pour Biden

Brittney Griner. © Copyright : DR
Libérer Brittney Griner, emprisonnée en Russie depuis février pour contrebande de drogue, est une «priorité» pour Joe Biden, a assuré mardi sa porte-parole, indiquant, de manière assez laconique, que le président avait lu la lettre adressée par la star américaine de basketball féminin.

«Le président a lu la lettre», a dit Karine Jean-Pierre mardi lors de son point presse quotidien, sans s'étendre sur la réaction de Joe Biden à cette missive aux accents douloureux.

«Ce sujet est une priorité pour le président» et il «fait tout ce qu'il peut», a encore dit la porte-parole de la Maison Blanche.

La joueuse des Phoenix Mercury a été arrêtée en février à son arrivée à l'aéroport moscovite de Cheremetievo en possession, selon l'accusation, de vapoteuses et d'un liquide à base de cannabis.

La double médaillée d'or olympique avec les Etats-Unis (2016-2020) venait en Russie pour y jouer durant l'intersaison américaine, pratique courante pour les basketteuses qui gagnent parfois mieux leur vie à l'étranger que chez elles.

Elle est apparue le 1e juillet devant un tribunal, près de Moscou, pour son procès, finalement ajourné à jeudi 7 juillet.

L'affaire est politiquement très sensible, au moment où les relations sont au plus mal entre les Etats-Unis et la Russie, à cause de l'invasion de l'Ukraine.

«Assise ici dans une prison russe, seule avec mes pensées et sans la protection de ma femme, de ma famille, de mes amis, de mon maillot olympique ou de tout ce que j'ai accompli, je suis terrifiée à l'idée d'être ici pour toujours», a écrit la double championne olympique de basket.

«Je sais très bien que vous devez faire face à beaucoup de choses, mais s'il vous plaît, ne nous oubliez pas, moi et les autres détenus américains», implore-la joueuse des Phoenix Mercury dans cette lettre déposée symboliquement à la Maison Blanche lundi, le jour de la Fête de l'indépendance des Etats-Unis.

Karine Jean-Pierre n'a toutefois pas donné d'indications plus concrètes sur ce que fait l'administration américaine, soulignant seulement que plusieurs hauts responsables étaient en contact régulier avec la famille de la championne et notamment avec son épouse Cherelle Griner.

«Nous voulons mettre fin à cette pratique, que ce soit en Russie ou dans un autre pays, de détenir des Américains ou des ressortissants étrangers de manière illégale pour en tirer des bénéfices politiques», a commenté mardi Ned Price, porte-parole du département d'Etat.

Interrogé à propos de critiques de la famille ou des coéquipières de Brittney Griner, qui estiment que la mobilisation devrait être plus forte, il a assuré que l'administration Biden ne voulait pas «faire ou dire quoi que ce soit qui pourrait compromettre» les chances d'une libération.

«Nous comprenons bien sûr la volonté des familles d'attirer autant que possible l'attention sur leurs affaires», a assuré Ned Price.

Les coéquipières de Brittney Griner ont elles déploré le manque d'attention, en particulier médiatique.

«L'indignation n'est pas assez forte», a dit Brianna Turner, en marge d'un match contre les Los Angeles Sparks.

«Si c'était LeBron James (ndlr: star de NBA, le championnat de basket masculin) ou Tom Brady (légende du football américain) cela ferait les gros titres tous les jours», a critiqué Sophie Cunningham, une autre joueuse.

Par Le360 (avec AFP)

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