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Chabbi, première réussie!

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Le football est quand même étrange. Il y a deux mois à peine, Sellami éliminait donc Chabbi. Aujourd’hui, Chabbi prend sa «revanche» en remplaçant Sellami.

C’est drôle, les deux grands clubs de Casablanca sont désormais entrainés par des Tunisiens. Faouzi Benzarti au Wydad et, désormais, Lassaâd Chabbi au Raja. Chabbi, c’est une surprise totale, un véritable pari. Le technicien de 60 ans surgit de nulle part ou presque. Après avoir entrainé en Autriche, il a repris en 2019 l’US Monastir.

Passer de Monastir, club moyen en Tunisie, au Raja, l’un des meilleurs clubs d’Afrique, c’est ce qui s’appelle une fulgurante ascension. Comment expliquer cette promotion? Les plus cyniques diront que Chabbi reviendra moins cher qu’un technicien plus huppé et que le Raja, en difficultés financières, a choisi de faire des économies. Plus objectivement, Chabbi a quand même enlevé une coupe de Tunisie à la redoutable équipe de l’EST (Espérance de Tunis) avec le modeste Monastir. Surtout, il a failli éliminer le Raja en match barrage pour la coupe de la CAF (1-0, 0-1, le Raja vainqueur aux penalties).

Le football est quand même étrange, n’est-ce pas! Il y a deux mois à peine, Sellami éliminait donc Chabbi. Aujourd’hui, Chabbi prend sa «revanche» en remplaçant Sellami.

Malgré son élimination, Monastir avait alors séduit par son allant offensif, et une organisation collective plus qu’intéressante. C’est probablement cela que les dirigeants du Raja sont partis chercher, en recrutant Chabbi.

Pour sa première sur le banc des Vets, vendredi soir face à Tétouan, le technicien tunisien a aligné un onze sans surprise. Mais avec des idées fortes, dans la continuité de ce qu’il a montré avec Monastir. Un bloc haut, un seul milieu réellement récupérateur et beaucoup de mouvements sur les côtés. Résultat: un jeu offensif et ambitieux, des lignes rapprochées, mais beaucoup de prise de risques.

Ce MAT–RCA (2-3) a été réellement enthousiasmant. Des buts, des occasions, pas mal de suspense. Parfois, on a eu la nette sensation de retrouver le Raja version Patrice Carteron, quand les Verts donnaient l’impression de pouvoir marquer des buts (ou risquer d’en prendre) à chaque instant. Tant mieux pour le spectacle.

Une belle impression, donc. Et une belle première. Mais à confirmer, avant de réellement parler d’un effet Chabbi. Il faudra voir comment le nouveau coach gérera l’enchainement des matchs qui va bientôt passer à une cadence supérieure. On verra aussi s’il aura le cran de garder la même ambition dans le jeu, face à des oppositions plus relevées.

C’est ce qu’on lui souhaite en tout cas, lui qui vient de s’asseoir sur le banc le plus «chaud» de la Botola. Avec celui du Wydad, bien évidemment.

Par Footix marocain

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