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Ligue des champions d’Afrique. Wydad: il était une fois Moussa Ndaw

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Le Wydad de Casablanca brigue le sacre africain qu’il n’a remporté qu’une seule fois dans son histoire. L’un des grands artisans de cet exploit, sera sur le banc de touche, ce vendredi, face au Zamalek: Moussa Ndaw. Portrait.

Le Wydad de Casablanca affronte, ce vendredi 16 septembre à Alexandrie, le Zamalek d’Egypte en demi-finale de la Ligue des champions d’Afrique. Les Rouge et Blanc ont à cœur de remporter un sacre africain qui leur file depuis belle lurette. Le club a, semble-t-il, tout misé sur ce sacre, la reine des compétitions africaines. Au point de reléguer au second plan championnat et coupe du trône.

On a beaucoup parlé des joueurs, de l’entraîneur, etc., mais un homme mérite, à l’occasion, qu’on évoque son nom : Moussa Ndaw. Et on ne sait si c’est un hasard inouï ou c’est le Destin qui a fait qu’il se trouve sur le banc de touche du Wydad à ce moment-ci où le club a de grandes chances de s’adjuger la Ligue des champions d’Afrique.

Moussa Ndaw a fait partie d’une génération d’or du Wydad de Casablanca. Avec les Benabicha, Daoudi, Naybet, Vassily, Fakhreddine et autres Abrami, ils ont inscrit le nom du Wydad en lettres d’or dans l’histoire du football marocain et africain.

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Du talent et du coeur
Né en 1968 à Dakar, l’ancien attaquant sénégalais a rejoint le WAC en 1989. Ndaw n’a pas mis de temps pour conquérir le cœur des supporters wydadis. Un buteur patenté sur le champ de jeu, mais aussi un homme de grand cœur hors des terrains, et jamais la grosse tête. Des qualités qui ont fait que, rapidement, les joueurs l’ont adopté. Au point que certains d’entre eux l’invitaient souvent chez leur famille pour manger le couscous, plat qu’il aime tant.

Avec le Wydad, hélas ! il ne passe que quatre ans. Et pourtant, il remporte trois championnat (1990, 91 et 93), une coupe du trône (1989), la Ligue des champions (1992), la Ligue arabe des champions (1989), la supercoupe arabe (1992), la Coupe afro-asiatique (1993)… Tant de titres en si peu de temps, cela renforce l’estime et le respect qui lui sont dus. De nombreux observateurs sont unanimes à le considérer comme le meilleur joueur étranger ayant évolué en championnat marocain.

Quant à ses trophées personnels, en tant que meilleur buteur ou meilleur joueur, ils sont également nombreux. Après une expérience d’entraîneur de Jean d’Arc, il revient, en 2011, au Maroc qu’il considère comme son deuxième pays pour s’occuper des jeunes du Wydad. Aujourd’hui, il est l’adjoint de l’entraîneur de la première équipe, John Toshack. Sûr que sa présence sur le banc de l’équipe est une grande chance pour les joueurs qui gagneraient beaucoup à s’inspirer de son exemple. Surtout dans un football marocain où le star-système et le vedettariat sont de mise.

Par Abdelkader El-Aine

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