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Qui a dit que Rabat n’était pas une ville de foot?

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Deux clubs sur le podium, un troisième au milieu de tableau, et un quatrième qui pourrait bientôt rejoindre l’élite: Rabat fait un remarquable retour en force.

En nombre de points, les clubs de Rabat mènent largement devant ceux de Casablanca. Ils trustent deux des trois premières places du classement. C’est du jamais vu. Il faut dire que le FUS et les FAR nous avaient plutôt habitués à être sur courant alternatif. Quand l’un brille, l’autre sombre ou presque. Cette fois, les deux brillent. Et c’est tant mieux parce qu’ils sont en train de briser l’hégémonie du tandem casablancais Wydad–Raja.

Les FAR sont, à dix journées du terme du championnat, de solides leaders. Sans être flamboyants, ils avancent d’un pas assuré vers un titre qui les fuit depuis un moment. Vont-ils y arriver? Pour commencer, il faudra qu’ils continuent de jouer leur jeu, sans forcément penser au titre. Sur les deux derniers matchs, en C3 face aux Egyptiens de Future (0-2), et hier en Botola chez Safi (0-0), ils ont donné l’impression d’être tendus et de déjouer.

Un prochain rendez-vous important attend cette équipe de l’AS FAR, c’est le match face au champion sortant, le Wydad. Un vrai test. Si les militaires négocient bien ce match au sommet (24ème journée), qui aura lieu à Casablanca, ils s’ouvriront clairement une voie royale pour le titre.

Les militaires devront se méfier aussi de leur voisin: le FUS. Le Fath avance en silence. S’il continue comme cela, il retrouvera l’Afrique, lui qui l’a perdue de vue depuis les années Regragui. 

Après quelques saisons passées dans le ventre mou du classement, le FUS retrouve donc le podium. Il était temps. Bien structuré, et surtout stable, c’est l’un des rares clubs qui n’ont pas changé de coach depuis le dernier exercice: Sellami, en poste depuis 2021, fait du bon boulot pour son retour dans la capitale. Il aime travailler avec les jeunes et au FUS, il est servi. Le club continue de miser sur des jeunes repérés souvent dans les divisions inférieures, avec une bonne marge de progression. En plus de quelques vieux briscards, comme le capitaine El Bassil, littéralement increvable (35 ans et toutes ses dents).

Même si le Fath perd pratiquement chaque été ses meilleures pousses, cédées avec une belle plus-value, il ne part pas dans l’inconnu. Il garde des repères et continue de travailler dans le calme. Sans être extraordinaires, ses temps de passage sont probablement les meilleurs depuis l’année du titre (2016). Avec une qualification africaine à la fin, la saison serait parfaite. La clé de la réussite? Ce fameux environnement «clean», qui permet à un revanchard comme Nanah, en échec au Raja, de se refaire une santé.

Un petit MOT pour finir sur Touarga. Pour son retour parmi l’élite, après un long purgatoire dans les étages du dessous, le 3ème club de la capitale fait une saison tranquille, loin de la zone de relégation. Chapeau. L’UTS  a pourtant pris un risque en chamboulant son effectif à l’intersaison, mais en s’appuyant sur des joueurs d’expérience (comme l’excellent et mésestimé Namsaoui).  Bien vu. Mais pourvu que cela dure, bien entendu.

Sauf accident, Rabat conservera donc trois clubs dans l’élite. Et qui sait, peut-être qu’un club historique comme le Stade Marocain, actuel 2ème de GNF II, retrouvera à son tour l’élite l’année prochaine. Qui a dit que Rabat n’était pas une ville de foot?

Par Footix marocain

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