Il n’y a pas une semaine qui passe sans que le football marocain ne connaisse de nouveaux remous. Cette fois, il s’agit d’une affaire de falsification des contrats des joueurs de la Botola, les liant à leurs clubs.
Justement, ces derniers usent de méthodes illégales pour tromper leurs propres joueurs et les priver de leurs droits. Et parmi les clubs soupçonnés de recourir à ces pratiques, l’Ittihad de Tanger, nous apprend le quotidien arabohpne Al Massae dans son édition du jeudi 1er août. En tout cas, si ces soupçons se confirment, les responsables derrière cette affaire risquent gros.
D’après le quotidien arabophone qui a eu accès aux documents qui font scandale, la technique de falsification utilisée consiste à laisser des espaces vides dans le contrat. Ces espaces vides sont complétés ultérieurement, avec toutefois une écriture différente à l’initiale. Et le pire, selon Al Massae, c’est que les articles ajoutés concernent la clause de résiliation du contrat.
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De leur côté, les joueurs lésés comptent recourir à la justice et à la Fédération royale marocaine de football, et exigent une expertise de comparaison des écritures.
De façon similaire, le football jordanien a connu récemment le même scandale. Des clubs locaux ont eux aussi falsifié les contrats de leurs joueurs. La Fédération jordanienne de football est entrée en ligne pour résoudre le problème. Tous les contrats qui font objet de soupçons ont été examinés par des experts en écritures pour les authentifier. Les coupables seront poursuivis et de lourdes sanctions seront prises à leur encontre.