La CAF met la pression sur le Cameroun, toujours en retard

Après s’être vu retirer la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, organisée finalement en Égypte, à cause de retard des chantiers, le Cameroun pourrait perdre la prochaine édition de la plus prestigieuse des compétitions africaines, la CAN 2021. 

Le 26 septembre, la Confédération africaine de football (CAF) a débuté l'inspection des sites qui devront abriter le tournoi. Face au retard constaté dans les chantiers, l’instance dirigeante du football africain a lancé un ultimatum aux autorités camerounaises pour achever et livrer les sites. 

La CAF a, en effet, donné une délai de neuf mois, jusqu'en juin 2020, soit un an avant le début de la compétition. 

“La CAF a bien insisté sur le fait que le délai restait très court puisqu’elle veut que les terrains soient prêts un an avant l’événement. C’est-à-dire en juin 2020. Cela fait 9 mois. ça reste un délai court mais ils ont beaucoup insisté là-dessus disant qu’il n’ y avait plus de temps à perdre. Il faut savoir qu’après les travaux, il y a de toute façon un petit temps de réception qui peut durer 1 à 2 mois. Il y a donc zéro marge aujourd’hui”, a déclaré Benoît Fabre, le coordonnateur du projet de construction du stade d’Olembe au micro de la chaîne de télévision généraliste publique camerounaise (CRTV). 

Choisi dans un premier temps pour abriter l'édition 2019, le Cameroun a du être remplacer au dernier moment par l’Égypte, en raison des travaux inachevés. Alors qu’il doit abriter le tournoi en 2021, aucune marge ne sera accordée pour le pays de Paul Biya. Raison pour laquelle les officiels de la CAF se sont rendus sur place pour mettre plus de pression.