La CAN démarre ce dimanche après tant d'incertitudes

Enfin ! Le coup d’envoi de la CAN sera donné ce dimanche sur la pelouse du stade d’Olembe près de Yaoundé, plus grande ville du Cameroun. Cette trente-troisième édition de la Coupe d’Afrique des nations aurait pourtant pu ne jamais avoir lieu, après avoir été reportée une première fois à cause de coronavirus. Elle a échappé de près à une annulation après un coup de pression formulé par l’Association des clubs européens qui réclamaient purement et simplement l’annulation de la CAN. Mais celle-ci aura finalement bien lieu, et on en connaît les raisons, telles que rapportées par Al Akhbar dans son édition du weekend des 8 et 9 janvier.

Malgré les craintes liées à la propagation fulgurante du variant Omicron auprès des joueurs ainsi que d’un faible taux de vaccination au Cameroun, les organisateurs ont eu gain de cause, aidés en cela par l’activisme de la Confédération africaine de football (CAF), qui a résisté à la pression de la FIFA pour que la compétition ne soit pas annulée. Si tel avait été le cas, des milliards de dollars allaient être gaspillés pour rien, dont 2 milliards financés par le Cameroun pour mettre à niveau ses infrastructures sportives, hôtelières et celles liées aux transports.

Le Cameroun était d’ailleurs résolu à aller le plus loin possible en cas d’annulation de la compétition, et prévoyait même de porter plainte pour récupérer des dédommagements, affirment nos confrères arabophones.

Outre le pays hôte, d’autres parties ont milité pour le maintien du championnat. C’est notamment le cas des diffuseurs TV qui risquaient eux aussi de perdre de grosses sommes d’argent, sachant que les droits de TV de la CAN ont rapporté à la CAF la somme de 70 millions de dollars.