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Tokyo 2020: Entre expérience et ambition, le judo marocain en quête de sa première médaille

Asmaa Niang lors des JO de Rio 2016. © Copyright : DR
La championne Asmaa Niang et la jeune Soumiya Iraoui, porte-étendards du judo marocain lors des Jeux Olympiques de Tokyo-2020, sont animées d’une grande volonté d’offrir au Royaume une première médaille dans cette discipline sportive qui n’a jamais manqué de champions.

Le judo national, malgré ses multiples apparitions aux JO, court toujours derrière un premier titre aux Olympiades depuis sa première participation à ce rendez-vous planétaire, qui remonte à 1972 à Munich.

Mais le chemin du podium à Tokyo ne s’annonce pas facile. Asmaa Niang et Soumiya Iraoui en sont parfaitement conscientes dès lors que le tournoi réunira les meilleurs judokas au monde, triés sur la base de leur classement mondial.

Selon le mode de qualification, établi par la Fédération internationale de judo, ce sont les 18 premiers au niveau mondial dans chaque catégorie qui se qualifient directement pour les JO, en plus d’un quota continental.

Dans cette tâche ardue de monter sur le podium au pays du Soleil Levant, tous les espoirs du Maroc sont fondés sur la quintuple championne d’Afrique Asmaa Niang, engagée dans l’épreuve des -70 kg. Un sursaut d’orgueil de sa cadette de 25 ans (-52 kg), qui devrait mettre à profit toute sa force et sa fougue de jeunesse pour frapper fort, n’est pas à écarter.

Confiante, l’expérimentée judokate marocaine, au mental d’acier, a eu un billet direct pour Tokyo, à la faveur de sa position confortable parmi les 12 premières dans sa catégorie durant pratiquement les quatre dernières années.

Soumiya Iraoui, double championne d’Afrique (Dakar-2021 et Tunis-2018), a quant, à elle, bénéficié du quota continental.

Selon le président de la Fédération Royale marocaine de judo et Arts martiaux assimilés (FRMJAMA), Chafik El Kettani, les deux championnes sont entrées en concentration depuis plus d’un mois, faisant savoir que Niang a effectué un stage international en Espagne.

Pour sa part, Iraoui a bénéficié d’une préparation très spécifique sous la supervision de ses deux entraîneurs et du directeur technique, en compagnie de 7 autres partenaires, filles et garçons, de sa catégorie, a fait savoir M. El Kettani dans une déclaration à la MAP.

«Sur papier, Niang peut accéder aux phases finales. Elle s’est déjà qualifiée aux demi-finales du championnat du monde et a été sur le podium d’un grand master. Dans sa catégorie, elle a dû venir à bout de toutes les championnes qui sont sur le circuit. Cependant, il faut s’attendre à tout : il y a de grands champions qui ont quitté la compétition dès le 1er tour», a-t-il indiqué.

«Iraoui, même si elle n’a pas encore obtenu de grands résultats à très haut niveau, j’espère qu’elle va créer la surprise et réaliser un bon tournoi à Tokyo, surtout après sa belle performance au championnat du monde à Budapest et l’esprit de combativité dont elle a fait preuve», a-t-il dit quant aux chances de la double championne d’Afrique.

M. El Kettani a souligné que la période de la pandémie de la Covid-19 a fait douter les athlètes et les staffs techniques, en bouleversant la programmation de la plupart des équipes nationales et en rendant difficile leur participation aux stages et tournois internationaux, vu les restrictions sanitaires appliquées un peu partout dans le monde.

Par Karim Kharbach-MAP

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