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Liga: le Real Madrid continue son sans-faute

Vinicius Jr, Karim Benzema et Eder Militao. © Copyright : DR
Grâce à ses deux Brésiliens Vinicius et Rodrygo, le Real Madrid a dominé le Betis Séville 2-1 samedi pour son premier match au Bernabéu lors de la 4e journée, et reprend seul les commandes de la Liga devant le FC Barcelone, large vainqueur 3-0 à Séville.

Vinicius a ouvert la marque pour les Madrilènes dès la 9e minute en se glissant entre le défenseur Edgar Gonzalez et le gardien Rui Silva, puis après l'égalisation de Sergio Canales sur une situation de touche (17e), c'est Rodrygo qui a offert la victoire au Real en poussant de manière chanceuse dans les cages le ballon remis en retrait par Fede Valverde (65e), entré en jeu quelques secondes auparavant à la place d'Eduardo Camavinga.

Et le Real aurait pu accroître son avance : Vinicius (19e) ou Karim Benzema (49e) ont eu des ballons de but, mais ne sont pas parvenus à les convertir.

Les hommes de Carlo Ancelotti font toutefois le plein de confiance avant le début de la Ligue des champions mardi (21h00) sur le terrain du Celtic Glasgow.

Fekir et Oblak blessés
La mauvaise nouvelle pour le Bétis est arrivée juste avant l'égalisation. A la 11e minute, Nabil Fekir a mis le ballon en touche et a rejoint son banc, visiblement touché à l'ischio-jambier de la jambe droite. Il a été remplacé par Luiz Henrique.

"Le résultat a été conditionné par la blessure de Nabil. Les quinze premières minutes, avec Nabil, on était bien, on jouait dans leur camp. Mais sans Nabil, on a eu davantage de difficultés devant", a réagi Manuel Pellegrini en conférence de presse d'après-match. "C'est évidemment une absence qui va nous faire du mal", a-t-il ajouté.

Une mauvaise nouvelle à deux mois du Mondial (20 novembre - 18 décembre) pour le milieu offensif international français, qui rêvait d'aller au Qatar avec les Bleus, comme il l'avait confié dans un entretien à l'AFP en mars. Sa dernière sélection remonte à septembre 2020 contre la Croatie.

Et en début de soirée, l'Atlético a reçu une mauvaise nouvelle similaire : accrochés 1-1 à Anoeta par la Real Sociedad, les Colchoneros ont peut-être perdu leur gardien-totem Jan Oblak, blessé à l'adducteur gauche sur un contact avec Reinildo et remplacé par le portier croate Ivo Grbic à la 85e.

L'Atlético ont ouvert la marque dès la 5e minute grâce à un ballon repris par Alvaro Morata sur corner, mais les Basques ont répliqué au retour des vestiaires, sur un centre millimétré servi par Mohamed-Ali Cho et conclu par la nouvelle recrue Umar Sadiq (55e).

Antoine Griezmann, lui, est entré comme d'habitude à la 63e minute à la place de Rodrigo de Paul, mais n'a pas réussi à être décisif sur coup franc dans le temps additionnel. C'est le deuxième nul en quatre matches pour les Colchoneros.

Koundé illumine le Pizjuan 
Plus au sud, dans la chaude soirée andalouse, Jules Koundé a brillé pour son grand retour au chaudron du Sanchez-Pizjuan. Passé de Séville à Barcelone cet été, le défenseur international français a fini le match avec deux passes décisives et une victoire 3-0.

Il a d'abord servi une merveilleuse ouverture pour Robert Lewandowski (36e), qui a marqué son 5e but en 4 matches pour rejoindre Cristiano Ronaldo (2009) et Radamel Falcao (2011) au rang des attaquants qui ont signé les meilleurs débuts en Liga. Puis Koundé, sur corner, a remis de la tête un ballon parfait pour le plat du pied droit d'Eric Garcia, qui a scellé le 3-0 (50e).

Auparavant, Raphinha a ouvert son compteur de buts au Barça (21e) en concluant de la tête un contre mené par Ousmane Dembélé et une frappe de "Lewy" sortie in-extremis par Fernando.

Un match presque parfait pour ces Catalans séduisants, qui retrouveront mercredi (21h00) au Camp Nou, face au Viktoria Plzen, la reine des compétitions continentales.

Séville, de son côté, plonge en pleine crise : les hommes de Julen Lopetegui, menacé, ont essuyé là leur troisième revers en quatre matches depuis le début du championnat, et flirtent avec la zone rouge (17es).

"La situation dans laquelle on se trouve est compliquée. C'est dur d'en arriver là. Je comprends la colère et l'inquiétude des supporters, mais les occasions, on les a. Je demande pardon pour les résultats, mais aussi de la confiance et de la patience. Nous avons entièrement confiance en notre entraîneur", a assuré Ivan Rakitic au coup de sifflet final.

Ils risquent de souffrir au moins autant mardi, avec la réception du Manchester City d'Erling Haaland en Ligue des champions.

Par Le360 (avec AFP)

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