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Real Madrid: divulgation de conversations privées de Florentino Pérez

Florentoni Perez, président du Real Madrid. © Copyright : DR
Kiosque360. La presse espagnole a dévoilé des conversations privées de Florentino Perez lors desquelles il a flingué Raul Gonzalez et Iker Casillas, deux gloires de la Casa Blanca.

L’emblématique patron du Real Madrid, Florentino Pérez est éclaboussé par un nouveau scandale, suite à la publication de déclarations qui lui sont attribuées par le média espagnol El Confidencial, informe Footmercato ce mardi 13 juin.

Il s’agit d’enregistrements sonores de Perez datant de 2006, soit quelques mois après sa démission, avant d'y revenir trois mois plus tard, le dirigeant de 74 ans s’attaque à  Raul Gonzalez et Iker Casillas, joueurs de la Maison Blanche à l'époque et qui, aujourd'hui, travaillent au sein du club.

"Il n'est pas le gardien de but du Real Madrid, que voulez-vous que je vous dise. Il ne l'est pas. Il ne l'a jamais été. Il a été la plus grosse erreur que nous ayons faite. Ce qui se passe, c'est que les...(l'enregistrement est interrompu) ils l'aiment, ils veulent lui parler... Je ne sais pas. Ils le défendent tellement... Mais, bon, c'est une des grandes arnaques. Le deuxième est Raúl. Les deux grandes escroqueries du Real Madrid sont d'abord Raúl et ensuite Casillas", aurait déclaré Florentino Perez

Selon ces enregistrements, il aurait ajouté que "Raúl est mauvais, il pense que Madrid est à lui et il utilise tout ce qui est à Madrid, tout ce qu'il a développé, pour son propre bénéfice. Lui et son agent. C'est à cause de lui que Madrid va mal... Ecoutez, je suis parti entre autres à cause de lui. Parce qu'il pense qu'il est fini et qu'il se considère comme tel".

Pris de court, Perez a déclaré que les propos dévoilés sont issus de conversations enregistrées clandestinement par José Antonio Abellán, qui tente de les vendre depuis de nombreuses années sans succès.

"Il s’agit de phrases isolées tirées de conversations et extraites du contexte général dans lequel elles s’inscrivent", a-t-il commenté. 

Par Ismail El Fassi

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