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Supercoupe d'Espagne: Xavi et Ancelotti en quête d'une première finale à Riyad

Carlo Ancelotti et Xavi. © Copyright : DR
Deux ans après une édition organisée à Jeddah, la Supercoupe d'Espagne revient en Arabie Saoudite: l'occasion de viser un premier trophée pour les entraîneurs Carlo Ancelotti et Xavi, opposés mercredi (20h00) en demi-finale à Riyad dans un alléchant clasico Real Madrid-FC Barcelone.

La deuxième demi-finale opposera jeudi (20h00) l'Atlético Madrid, champion d'Espagne en titre, à l'Athletic Bilbao, vainqueur de la Supercoupe d'Espagne en janvier 2021 à Séville. La finale de l'édition 2022 aura lieu dimanche (19h30) au stade international du Roi-Fahd (67.000 places).

Après un détour obligé par Andalousie en janvier 2021 en raison de la pandémie de Covid-19, qui avait débouché sur une finale haletante entre les Basques et le Barça (3-2 après prolongation), cette compétition au format élargi depuis 2019 retrouve l'Arabie Saoudite cette année.

La fédération espagnole (RFEF) avait signé un contrat avec cette monarchie du golfe pour y délocaliser la compétition durant trois ans en échange de 120 M EUR, "intégralement destinés à améliorer le football non-professionnel" selon la RFEF.

Comme ses homologues française ou italienne, la fédération espagnole a choisi de s'exporter pour redynamiser cette compétition en perte de vitesse.

Guichets fermés 

Après une première délocalisation à Tanger, au Maroc, en 2018, et une année blanche en 2019, les organisateurs ont revu la formule: exit le match sec entre le champion d'Espagne et le vainqueur de la Coupe d'Espagne. Désormais, la Supercoupe d'Espagne se joue à quatre équipes, les deux premiers de la dernière Liga et les deux finalistes de la dernière Coupe du Roi, ce qui garantit en pratique la présence lucrative du Real et du Barça.

Si les polémiques autour des droits des femmes (qui avaient obtenu l'autorisation d'accéder aux stades pour assister aux matches) avaient émaillé la première édition saoudienne en 2020 à Jeddah, sur les bords de la mer Rouge, l'Espagne n'a cette fois pas enregistré de polémique sur les pratiques de ce royaume ultraconservateur très critiqué par les défenseurs des droits humains et qui s'appuie depuis quelques années sur le sport pour améliorer son image.

Et les supporters seront au rendez-vous: les 30.000 places disponibles pour la prestigieuse première demi-finale entre le FC Barcelone et le Real Madrid (jauge limite fixée par les autorités locales) ont été écoulées en moins d'une heure, arrachées par les locaux qui ont hâte de voir jouer des superstars comme Karim Benzema et Gerard Piqué sur leur sol.

Mais comparé aux effectifs de 2020, ce clasico qui se jouera sous près de 30°C à 5.000 kilomètres de Madrid a perdu un peu de ses paillettes: Lionel Messi et Antoine Griezmann ont quitté Barcelone, et Sergio Ramos et Zinédine Zidane ne sont plus à la "Maison blanche", entre autres...

Le Real "favori" 

A l'inverse, d'autres anciennes gloires de ces deux clubs prestigieux sont revenues: Carlo Ancelotti, qui avait mené le Real vers la "Decima", sa 10e Ligue des champions en 2014, a remplacé "Zizou" sur le banc merengue l'été dernier, et Xavi est venu à la rescousse d'un Barça à la dérive fin novembre.

Après le premier clasico de la saison en Liga remporté 2-1 par le Real au Camp Nou le 24 octobre, les deux techniciens chercheront cette semaine à remporter leur premier titre depuis leur prise de fonctions.

"En théorie, il se peut que nous ayons l'étiquette de favoris. Mais (...) le Barça sera toujours un adversaire de taille pour le Real Madrid. Cela ne s'appelle pas un clasico pour rien", a prévenu samedi Ancelotti, alors que son Real caracole en tête de la Liga.

Les Catalans, pour leur part, arrivent dans le désert saoudien sur la pointe des pieds, éliminés de la Ligue des champions dès la phase de poules, empêtrés à la 6e place en Liga et décimés par les blessures.

Le Barça a emporté dans ses valises Ansu Fati, Frenkie de Jong et Ronald Araujo, qui attendent le feu vert médical pour rejouer, et l'incertitude demeure sur les présences de Pedri et de la recrue Ferran Torres, récemment positifs au Covid-19.

Mais comme le dit Ancelotti, "un clasico est un clasico, et ça le restera toujours".

Par Le360 (avec AFP)

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