C’est sans doute aucun l’un des meilleurs joueurs algériens, sinon le meilleur, de sa génération. Riyad Mahrez a hissé haut le drapeau de son pays. En plus des exploits avec son équipe nationale, à laquelle il a permis, entre autres, un sacre africain, il s’est illustré au sein des plus prestigieux clubs du monde, Manchester City en l’occurrence, où son nom associé à celui de son pays est mis en évidence.
Mais cela n’a, apparemment, pas plaidé en sa faveur lorsqu’il a déclaré être blessé et dans l’incapacité de prendre part au rassemblement des Fennecs et des deux matchs des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023.
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Et même le plaidoyer de son entraineur, Djamel Belmadi, n’a pas convaincu des esprits douteux. Ce dernier a lui-même essuyé une salve de critiques, accusé de faire du favoritisme envers son capitaine et de loin son meilleur élément.
A coup sûr, les remontrances des médias algériens sont restées en travers de la gorge de l’entraineur et du joueur. D’autant plus que c’est, à demi-mot, qu’il leur est reproché leur «manque de patriotisme».
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Cependant, ce serait le choix de Riyad Mahrez de passer ses vacances à Marrakech, ville du Maroc- le pays considéré par la junte militaire au pouvoir en Algérie comme l’ennemi juré-, qui serait la cause de cette levée de boucliers. Au point que l’on a suggéré une «retraite internationale prématuré» du joueur.
Aujourd’hui, suite à la victoire des Fennecs (2-0) face à la Tanzanie, ses détracteurs ont opéré un grand revirement. Ainsi Ennahar TV, estime que «Mahrez dément les rumeurs et affirme qu’il tient à son équipe nationale», en se basant sur une image du capitaine en train de suivre le match.
Et d’ajouter malicieusement : «le magicien confirme son attachement à l’équipe nationale malgré sa prétendue blessure».
Pas évident que ce commentaire plein de sous-entendus et de piques acides soit considéré comme conciliateur.